Patrimoine vivant Wallonie-Bruxelles


La Foire aux noix de BastogneLa Foire aux noix de Bastogne

« Seigneur, c’est Patton qui Vous parle. Les quatorze derniers jours ont été terribles. Pluie, neige, encore de la pluie, encore de la neige... et je commence à me demander ce qui ne va pas à Votre quartier général. De quel côté êtes-Vous au fait ? »
Prière du Général Patton, peu avant la victoire des Alliés (1)

« Que jamais le monde ne vive semblable nuit de Noël ! Mourir par les armes, loin de ses enfants, de son épouse et de sa mère, il n’y pas plus grande cruauté. Ravir un fils à sa mère, un mari à son épouse, un père à ses enfants, est-ce digne d’un être humain ? La vie ne peut être acceptée que pour s’aimer et se respecter. »
Message d’un soldat allemand écrit à la craie dans une école en ruine après les bombardements (1)

« La vie d’un homme vaut plus qu’un sac de noix »
L’enfant à son grand-père

C'est quoi ?

La Foire aux Noix de Bastogne est un évènement né du mariage entre une coutume ancienne liée au folklore et la commémoration de la Libération de la ville lors de la Bataille des Ardennes. Ces deux évènements ont été liés à jamais par le mot désormais célèbre prononcé par le général McAuliffe en réponse à l’ultimatum des Allemands : « Nuts ».

Monument en hommage au général McAuliffe © TV LUX
Monument en hommage au général McAuliffe © TV LUX

Chaque année, aux alentours de la mi-décembre, les Bastognards rendent hommage aux troupes alliées. Le cortège patriotique passe par le monument Patton, puis le monument McAuliffe. Après ces cérémonies, le cortège revient à l’hôtel de ville pour le traditionnel jet de noix. Moment très attendu du public, des milliers de petits sachets de noix sont jetés du balcon.

Les origines folkloriques

À Bastogne, la tradition de la foire aux noix remonte à plus de 150 ans, à l’époque où les fermes de la région possédaient un grand nombre de domestiques qui étaient engagés sous contrat verbal pour la durée d’un an. Lorsqu’ils apprenaient à la fin de l’année qu’ils étaient réengagés et donc assurés d’un salaire pour l’année à venir, les jeunes gens fêtaient la nouvelle et offraient, comme le voulait la coutume, des noix à leur promise. La foire aux noix était ainsi associée à la fête des amoureux.

Jet de noix du balcon © TV LUX
Jet de noix du balcon © TV LUX

Les origines historiques

Le 22 décembre 1944, malgré l’encerclement de ses troupes, le général McAuliffe répond son célèbre « Nuts » à la demande de reddition des Allemands. Le hasard a voulu que le mot « nuts » signifie noix en anglais. Certains ont alors pensé que McAuliffe s’était inspiré de la tradition locale pour répondre à l’ultimatum allemand, mais la réalité est différente et bien que « nuts » pourrait se traduire par « des clous » ou « Et puis quoi encore », l’argot du mot signifie bien autre chose...

Cependant, cet évènement permettra de lier l’Histoire au folklore et donnera à la Foire aux Noix son visage actuel.

Extrait du livre Sur les Traces de Patton en Belgique, de Jean-Louis LAHAYE avec la collaboration de Jean-Michel BODELET. Renaissance du livre, 2014. Pages 92 et 96.

Ça se passe où ?

Bastogne est située dans la province de Luxembourg.

Le cortège patriotique de la Foire aux Noix part de l’hôtel de ville, dépose des fleurs au monument Patton puis devant le buste de McAuliffe. Retour à l’hôtel de ville pour le jet de noix du balcon.

Carte Bastogne War Museum © 2015
Carte Bastogne War Museum © 2015

C'est quand ?

La Foire aux Noix a lieu annuellement sur un week-end de la mi-décembre.

La cérémonie patriotique se déroule le samedi après-midi.

Dans la matinée se déroule la marche du périmètre défensif de Bastogne (marche de 7, 13 ou 22 km). Tout au long de la journée, on peut assister à la reconstitution des positions et campements dans les environs.

Un défilé de véhicules militaires passe le dimanche dans la Grand’rue de Bastogne.

Cérémonie patriotique au Mémorial du Mardasson © Ooh ! Collective
Cérémonie patriotique au
Mémorial du Mardasson © Ooh ! Collective

Pour plus d’informations, merci de se renseigner auprès :

de la Commune de Bastogne : http://www.bastogne.be

de l’Office du Tourisme des Ardennes : http://ardenne.org

Un brin d’évasion

Les commémorations du Débarquement en Normandie

Chaque année, de nombreuses commémorations se déroulent en Normandie pour célébrer les évènements historiques survenus le Jour J et pendant toute la durée de la Bataille de Normandie et pour sensibiliser les jeunes générations.

Chaque année, entre mai et juillet sont organisées de nombreuses cérémonies, des hommages aux forces débarquées, des marches internationales pour la Paix ou des randonnées historiques, des reconstitutions de camps militaires, des shows aériens, des parachutages en tenue d'époque, mais aussi de nombreux défilés et expositions de véhicules militaires, des salons du livre « Histoire et Mémoires » ou encore des bourses aux antiquités militaires.

Voici à titre d’exemple un programme tenu lors de la journée du 6 juin dans quelques villes de Normandie, celles-ci étant bien entendu beaucoup plus nombreuses à participer à la commémoration :

Arromanches (14)
  • 12h00 : Show aérien d'un Spitfire et d'un Mustang. 
  • 16h00 : Défilé de véhicules militaires et de musiciens dans les rues de la ville. 
  • 18h00 : Show aérien d'un Spitfire et d'un Mustang. 
  • 19h30 : Largage sur la plage d’une cinquantaine de parachutistes depuis un avion d'époque. 
  • 23h15 : Projection en plein air et sur écran géant d'un film d'archives. 
  • Minuit : Feu d'artifice.
Ouistreham (14)
  • 10h15 : Cérémonie au mémorial des Commandos. 
  • 10h30 : Cérémonie de tradition de l'École des Fusiliers Marins de Lorient sur la plage. 
  • 12h15 : Dépôt de gerbes à la gare maritime. 
  • 16h30 : Dépôts de gerbes avenue Winston Churchill. 
  • 17h30 : Inauguration d'une stèle sur la plage. 
  • 18h00 : Rassemblement de la population pour écrire "Sword" sur la plage.
Sainte-Mère-Église (50)

 

  • Journée : Animations musicales.
  • 09h00: Cérémonie officielle à Sainte-Mère-Eglise au Monument Signal organisée par la mairie. [Cérémonie d'hommage aux troupes aéroportées et aérotransportées américaines de la 82nd Airborne Division].
  • 12h00 : Repas Normandy Day, sur la place de l’église. Moment convivial à partager où chacun amène son pique-nique. 
  • 14h00 : Concerts sur podium sur la place de l’église. 
  • 16h00 : Parade américaine en ville avec 500 participants. 
  • 18h00 : Concert de la Paix avec 2 chorales à l'Église. 
  • 19h00 : Banquet de la Liberté
  • 23h30 : Feu d’artifice.

 

Utah Beach (50)
  • 06h45 (horaire modifiable en fonction de la marée) : Beaching (reconstitution) avec la barge de débarquement LCVP "PA30-4"
  • 10h00 : Marche de la Ivy Division retraçant l’itinéraire emprunté par la 4th Infantry Division le 6 juin 1944. 
  • 10h45 : Cérémonie franco-danoise au Monument danois, route de Sainte-Marie-du-Mont. 
  • 11h00 : Cérémonie au monument USN Angelo Chatas, direction réserve naturelle de Beauguillot.
  • 11h30 : Inauguration du Higgins Boat Memorial en présence des autorités politiques et militaires américaines. 
  • 12h15 : Cérémonie commémorative organisée par la mairie. 
  • 20h00 : Soirée Band of Brothers Actors Reunion organisée par la WWII Foundation

Informations issues du site Dday-Overlord [en ligne] Disponible sur : http://www.dday-overlord.com (consulté le 17/08/2015

Un brin d'histoire

La bataille des Ardennes et la bataille de Bastogne

 La Bataille des Ardennes se déroule du 16 décembre 1944 au 31 janvier 1945. L'objectif d'Hitler était de prendre le port d'Anvers et pour cela il devait passer notamment par les Ardennes. Il sera arrêté sur la Meuse près de Dinant.

Quatre divisions américaines étaient globalement déployées sur l'ensemble de la frontière belgo-allemande, lieu où les Allemands lancèrent leur offensive le 16 décembre 1944. Cette offensive et les combats qui la suivirent s'appellent la Bataille des Ardennes.

La Bataille de Bastogne constitue l’épisode le plus connu de la Bataille des Ardennes. Elle se déroule du 18 décembre à la mi-janvier 1945.

Bastogne War Museum © Ooh ! Collective
Bastogne War Museum © Ooh ! Collective

Le général McAuliffe est à la tête de la 101st Airborne Division et des autres troupes se trouvent encerclées à Bastogne, soit plusieurs milliers d'hommes. Le froid est mordant. Bastogne souffre et les villages du périmètre vivent un calvaire. Le 22 décembre, les Allemands font porter une demande de reddition à McAuliffe : « Au commandement américain de la ville de Bastogne. La fortune est changeante. Cette fois, les forces américaines de Bastogne sont encerclées par de puissantes unités allemandes. Plusieurs unités blindées ont traversé l’Ourthe près d’Ortheuille, conquis Marche, et atteint Saint-Hubert dépassant Hompré, Sibret et Tillet. Libramont est entre nos mains. Les troupes américaines n’ont qu’une seule possibilité d’échapper à une annihilation totale : rendre honorablement la ville encerclée. Vous disposez de deux heures de réflexion à partir de la remise de cette lettre. Si cette proposition est rejetée, un corps d’artillerie et six bataillons d’artillerie antiaérienne sont prêts à anéantir les troupes de Bastogne et des environs. Les sentiments d’humanité bien connus des Américains ne s’accorderaient pas avec les graves pertes que ce bombardement causerait à la population civile. Signé : le commandant allemand . » La réponse de McAuliffe ne tarde pas : « Au commandant allemand. Nuts. Le commandant américain Anthony C. McAuliffe ». Patton, au sujet de McAuliffe, dira « Un homme ayant une telle éloquence doit impérativement être sauvé ». (1)

Patton brise l'encerclement de la ville le 26 décembre puis repousse, au prix de lourdes pertes, progressivement les Allemands toujours désireux de s'emparer de Bastogne. Le plateau de Bastogne est définitivement et totalement libéré vers la mi-janvier. La Bataille des Ardennes se termine à la fin du même mois, lorsque les Allemands sont repoussés au-delà de leur ligne de départ.

D’après le livre présenté par Jean-Louis LAHAYE avec la collaboration de Jean-Michel BODELET Sur les Traces de Patton en Belgique, la bataille des Ardennes. Renaissance du livre, 2014. Pages 89-90.

Un brin de poésie

L’abbé Pierre s’est engagé durant la Seconde Guerre mondiale au service de la Paix et a rédigé cette prière.

Prière pour la Paix de l'Abbé Pierre :

« Ô Dieu, donne-nous ton Esprit de force afin que nous nous mobilisions contre la misère au lieu de nous battre contre nos frères »

« Ô Seigneur, Toi dont le nom est Amour, Toi qui nous a donné la raison et la liberté pour que nous soyons capables d’aimer, fais-nous comprendre que le véritable « non » à la guerre c’est le « oui » agissant à la paix et à la justice. Enseigne-nous cette vérité, apprends-nous à le reconnaître, à en faire la base de notre éducation et le fondement de notre action. Dieu fait homme, Toi qui t’es battu contre le mal, Toi qui nous a rendu capables de connaître et d’aimer, enseigne-nous la colère contre le mal, transforme notre irascibilité en énergie pour que nous nous battions conte la misère, contre tout ce qui empêche l’homme d’être humain. Apprends-nous à ne pas nous contenter de protester contre la guerre et de discourir sur la justice, mais à agir vraiment avec audace, avec passion, avec réalisme. Ô Dieu, donne-nous ton Esprit de force afin que nous nous mobilisions contre la misère au lieu de nous battre contre nos frères. Et que nous nous dressions contre l’ignoble exploitation des faibles par les forts au lieu de nous faire la guerre. Seigneur, nous le savons, cela coûte cher en temps, en intelligence, en argent, de sauver de la misère les sans-logis et les sans-pain, les sans-école, les sans-soins et les sans-emplois. Mais combien coûtent les guerres ! Enseigne nous, Seigneur, à dépenser l’argent, l’ingéniosité, la passion non plus pour nous entre-tuer - hommes et femmes, enfants et vieillards –, mais pour qu'enfin, sur le visage de tous les hommes resplendisse Ton visage. Avec Toi, Seigneur, nous déclarons la guerre, La guerre des colères à l’Amour. Ainsi soit-il. »

Extrait du site Catholique [en ligne] Disponible sur : http://site-catholique.fr/index.php?post/Priere-Abbe-Pierre-pour-la-Paix (consulté le 17/08/2015)

Foy Americain Memorial © Ooh ! Collective
Foy Americain Memorial © Ooh ! Collective

Petit abécédaire

BASTOGNARD : habitant de Bastogne.

BATAILLE DU SAILLANT : traduction de Battle of the Bulge, nom donné à la bataille des Ardennes par les Anglo-américains. Le « saillant » est, dans l’art militaire, la partie du front qui forme une avancée, une saillie.

G.I. : nom donné aux soldats de l’armée américaine depuis la Seconde Guerre mondiale. Le sigle, utilisé par les unités de logistique pour désigner un équipement standard utilisé dans l’armée américaine, signifiait Government Issue, c’est-à-dire « fourniture du gouvernement ». Il n’en fallut pas beaucoup pour que ce terme soit utilisé pour désigner les soldats dès la Seconde Guerre mondiale.

MÉMORIAL DU MARDASSON : En 1945, l’Association belgo-américaine est fondée pour resserrer les liens entre la Belgique et ses libérateurs et la création d’un monument en mémoire du sacrifice des soldats américains s’impose. C’est à Bastogne, sur la colline du Mardasson que ce projet est érigé. Sur une plaque commémorative, rédigée en latin, on peut lire : « Le peuple belge se souvient de ses libérateurs américains ». Débuté en 1948 et inauguré 2 ans plus tard, le monument a la forme d’une étoile à cinq branches, emblème des États-Unis. Sur le monument sont repris les noms des 50 états américains, les insignes des divisions ayant combattu en Ardennes et un récit de la bataille en anglais. À son sommet, des cartes sont présentes aux cinq pointes de l’étoile, permettant de voir les stades importants de la bataille dans les villages visibles depuis les hauteurs du monument. À proximité se trouve également une crypte, décorée de fresques en mosaïque réalisées par Fernand Léger et trois autels de marbre réservés chacun à un culte: catholique, protestant et juif. ».

Mémorial du Mardasson © Ooh ! Collective
Mémorial du Mardasson © Ooh ! Collective

MONUMENT McAULIFFE : « Monument dédié à la mémoire du Général Anthony McAuliffe, valeureux défenseur de la Ville en 1944. Commandant d’artillerie et « Commandant par intérim » de la 101st Airborne Division « Screaming Eagles ». La sculpture est l'œuvre de Mademoiselle Silvercruys, sœur de l'Ambassadeur de Belgique aux États-Unis à l'époque. Il fut inauguré par le Général en personne. En 1949, le Conseil Communal décerna au Général, à l'unanimité, le titre de citoyen d'honneur de la Ville de Bastogne. Ce Général, aux hautes qualités humaines et estimé de tous les Bastognards est décédé en 1975. » Guy Blockmans (1)

LE GÉNÉRAL PATTON (1885-1945) : il libère le siège de Bastogne le 26 décembre 1944, puis, au prix de lourdes pertes, repousse progressivement les Allemands toujours désireux de s'emparer de Bastogne. Le plateau de Bastogne est définitivement et totalement libéré vers la mi-janvier.

Indépendamment du haut fait d’armes qu’est la libération de Bastogne, les actions de Patton en Sicile, en France et en Allemagne firent de lui un des plus brillants généraux de la Seconde Guerre mondiale.

Un monument lui a été dédié à Bastogne en 1963. Œuvre du sculpteur et médailliste Rau qui grava le masque du Général dans la pierre.

LA NOIX : elle contient un taux particulièrement élevé d’acides gras polyinsaturés (plus de 70 % de ses lipides), principalement sous forme d’oméga-3, dont les bienfaits sur la santé cardiovasculaire sont bien connus. Elle est particulièrement riche en fibres, vitamine E, vitamines B, minéraux, potassium, phosphore, magnésium, calcium, fer ainsi qu’en différents composés antioxydants. Enfin, elle fournit une quantité importante de phytostérols dont il a été prouvé, selon plusieurs études, qu’ils permettaient de réduire le LDL cholestérol. (2)

NOMBRE DE SOLDATS ayant participé à la Bataille des Ardennes : 290 000 militaires allemands et environ 60 000 militaires américains au début de la bataille, mais après, ceux-ci sont massivement renforcés. (3)

Cimetière militaire allemand à Recogne © Ooh ! Collective
Cimetière militaire allemand à Recogne © Ooh ! Collective

NOMBRE DE VICTIMES : environ 40 000 morts. La plupart des GI's étaient jeunes. Côté allemand, certains pouvaient être très jeunes (15 ans), mais aussi très âgés (50 ans). (3)

 LA REDDITION : action de se rendre.

Extrait du site Maison du Tourisme du Pays de Bastogne [en ligne] Disponible sur : http://www.paysdebastogne.be/fr/decouvrir/tourisme-de-memoire/bataille-des-ardennes-40-45?id=228#.Vc9AQ_ntmko (consulté le 17/08/2015)

D’après les sites Santé Figaro et Passeportsanté.net [en ligne] Disponible sur : http://sante.lefigaro.fr/mieux-etre/nutrition-aliments/noix http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=noix_nu (consultés le 17/08/2015)

Informations du musée

Sources

Sur les Traces de Patton en Belgique, la bataille des Ardennes. Livre présenté par Jean-Louis LAHAYE avec la collaboration de Jean-Michel BODELET. Renaissance du livre, 2014.

CASTOR, Henri. Bastogne et ses héros américains. Weyrich édition, 2014.

Site Bastogne War Museum [en ligne] Disponible sur : http://www.bastognewarmuseum.be/ < consulté le 17/08/2015

Site du Musée de la Bataille des Ardennes [en ligne] Disponible sur : http://www.batarden.be

< consulté le 17/08/2015

Site Le Soir [en ligne] Disponible sur : http://archives.lesoir.be < consulté le 17/08/2015

Site Catholique [en ligne] Disponible sur : http://site-catholique.fr < consulté le 17/08/2015

Site Dday-Overlord [en ligne] Disponible sur : http://www.dday-overlord.com < consulté le 17/08/2015

Site Hérodote [en ligne] Disponible sur : http://www.herodote.net/ < consulté le 17/08/2015

 

DICTIONNAIRES

Site du Centre National de Recherches Textuelles et Lexicales. [en ligne]. Disponible sur : http://www.cnrtl.fr < consulté le 17/08/2015

Site Larousse.fr [en ligne] Disponible sur : http://www.larousse.fr < consulté le 17/08/2015

Site Dictonary.com . [en ligne]. Disponible sur : http://dictionary.reference.com/ < consulté le 17/08/2015