Patrimoine vivant Wallonie-Bruxelles


Les Maîtres carillonneurs en Brabant wallonLes Maîtres carillonneurs en Brabant wallon

« Le tonnerre et le fer ont déchiré ton temple,
Le cri des disciples a crevé le ciel lourd
Pour le pardon du monde ensanglanté qui tremble,
Pour la paix et le pain des enfants de l’amour. »

Le poète Paul Dewalhens, après avoir assisté à un concert donné le 30 mars 1965 dans la collégiale de Nivelles. (1)

« Je succède à Gertrude donnée en 1862 par les habitants de Nivelles.
Sinistrée dans l'incendie de mai 1940 et fidèlement conservée dans la collégiale avec mes sœurs rescapées. Je chante le - Si - au poids de 3.200 kg. »

Texte gravé sur Gertrude, le bourdon de l’église de Nivelles.

« Que la paix entre vous puisse régner toujours
Et que pour l’attester, du haut de cette tour,
Joyeusement un carillon résonne »

Abbé Pensis, texte peint sur la cabine du carillonneur à Wavre

« À force d'aimer
Il devint, un jour, éternel
»
Maurice Carême poète de Wavre. Extrait du poème À force d’aimer

C'est quoi ?

C’est après avoir gravi les bien nombreuses marches des clochers que le carillonneur se retrouve assis devant son instrument, dans une apparente solitude. Apparente, car c’est en fleuretant avec les nuages qu’il va faire entendre sa voix à la ville entière offrant une musique qui voyage au-dessus des toits, des places et des avenues, s’offrant à tous et allant jusqu’à se glisser dans l’intimité des chaumières.

Assis à son clavier, faisant face à la tringlerie, il frappe du poing sur les bâtons de bois, ajustant sa force à la résistance des battants des cloches. Ses mains sont mi-ouvertes, mi-fermées, force et délicatesse sont de mise. Un pédalier lui permet d’actionner les plus grosses cloches aux pieds.

Les tringles dansent au rythme du carillonneur et permettent au battant d’aller frapper la cloche à l’endroit voulu. Les cloches sont munies de petits ressorts qui permettent au battant de retrouver sa position initiale rapidement.

Dans quelques carillons, une fois le concert achevé, le carillonneur peut être amené à libérer certaines cloches en enlevant la tringlerie afin de permettre la volée, car le jeu manuel exige parfois l'accrochage des battants des cloches de volée à la tringlerie et la fixation des cloches afin qu'elles ne bougent pas.

Carillon de Nivelles © Ooh ! Collective
Carillon de Nivelles © Ooh ! Collective

Le répertoire du carillonneur est de plus en plus large. Il se compose de chants populaires et religieux, empreinte facilement des pièces classiques aux clavecinistes et organistes, mais s’enrichit également de musiques actuelles retranscrivant des musiques de films ou des chansons pop.

Clochers civils et clochers religieux

Au Moyen-Âge, les clochers des églises servaient aussi à la municipalité qui était amenée à rassembler et avertir la population. Souvent, une ou plusieurs cloches de l’église étaient « civiles », mais la cohabitation des cloches civiles et religieuses étaient source de conflits et dès le XIe siècle, les autorités finirent par se rendre à l’évidence : les villes se développant de plus en plus, la sécurité des habitants ne pouvait plus être assurée en dépendant de l’église et il était important de créer des lieux polyvalents ne dépendant que de l’administration civile. C’est ainsi que furent bâtis les premiers beffrois.

Les clochers, civils ou religieux étaient habités par les cloches à la volée ou par un carillon, ce dernier étant un instrument de musique composé d’au moins 23 cloches accrochées et jouées au moyen d’un clavier à bâtons, permettant une étendue très vaste de sonorités pouvant aisément rivaliser avec d’autres instruments de musique.

Le carillon de l’église Saint-Jean-Baptiste de Wavre

C’est au cinquième étage de la tour (143 marches) que se trouve la cabine du carillonneur.

« Elle est une des plus spacieuses et des plus élégantes d’Europe. Fort bien conçue, elle est joliment façonnée, en chêne, et ornée de vitraux d’art exécutés par M. Van de Capelle de Namur, sur les dessins de l’architecte Hottat.

Le clavier du carillon est formé de chevilles de bois que le carillonneur frappe avec le poing tandis que les grosses cloches sont commandées par le pédalier.

Les commandes sont mécaniques et exigent un réglage minutieux afin de tirer tous les effets des trilles. Dans la cabine se trouvait également le tambour électrique qui jouait les ritournelles aux heures et demi-heures. Ce tambour, mis en marche par l’impulsion de l’horloge électrique qui se trouve à la sacristie, entraînait une feuille de laiton percée d’orifices correspondant à la partition musicale et déclenchant les relais électriques commandant les battants extérieurs des cloches. Ce tambour a été remplacé par un système informatique très précis.

Les vitraux de la cabine sont inspirés par l’histoire de la cité. On y voit les géants Jean & Alice, héros wavriens, souvenirs des anciens seigneurs qui octroyèrent la charte de la liberté à la ville en 1222. [...]

Au sixième étage, l’étage supérieur (159 marches), se trouvent toutes les petites cloches.

La plus vieille cloche de l’église, qui date de 1696, a heureusement échappé aux réquisitions militaires qui depuis la Révolution française, pesèrent sur nos cloches. Toutefois, elle a dû céder la place au jeune carillon. Elle a été placée parc Houbotte en face de la gare, où l’on peut encore la voir aujourd’hui. » (3)

Audrey Dye a été nommée carillonneuse officielle de la Ville de Wavre en 2012.

Collégiale Sainte Gertrude © Ooh ! Collective
Collégiale Sainte Gertrude © Ooh ! Collective

 

Le carillon de la collégiale Saint-Gertrude de Nivelles aujourd’hui.

« Le nouveau carillon totalise 49 cloches. [...] Leur poids total atteint 14.298 kg. La chambre du carillon occupe, à plus de 35 m au-dessus du sol, le clair étage du clocher. Elle ouvre largement par huit baies géminées, qui sont pourvues d'abat-sons.

Les cloches sont suspendues à des bâtis en acier galvanisé, qui entourent et surplombent la cabine du carillonneur, où se trouve le clavier de type Standard-Malines.

Les quatre cloches de sonnerie jouent en volée, suivant le procédé du battant lancé. Elles peuvent être frappées au marteau pour s'intégrer au reste du carillon, dont les cloches sont fixes. [...] Le nouveau carillon a été inauguré le dimanche 5 octobre 1980 à l'occasion du Tour sainte Gertrude par le maître-carillonneur de la Ville de Mons, Mme Van de Wiele. » (4)

Robert Ferrière a été nommé carillonneur de la Ville de Nivelles en 2004.

  1. Bibliothèque publique centrale du Brabant wallon (dir.). Ces écrivains qui ont aimé, honoré et raconté Nivelles, Fédération Wallonie-Bruxelles, 2011, page 12. [en ligne]. Disponible sur :
    http://issuu.com/escapages/docs/cesecrivainsquiontaimenivelles (consulté le 05/09/2014)

  2. Carillonneur [en ligne]. Metronimo. Disponible sur :
    <http://dictionnaire.metronimo.com/index.php?a=term&d=1&q=Carillonneur> (consulté le 05/09/2014)

  3. Carillon de la Ville de Wavre. [en ligne]. Disponible sur : <http://users.skynet.be/carillondewavre/> (consulté le 05/09/2014)

  4. DONNAY-ROCMANS, Claudine. Le carillon nivellois : le nouveau carillon [en ligne]. Office de tourisme de Nivelles. Disponible sur : <http://www.tourisme-nivelles.be/index.php?/le-carillon-nivellois.html>

Ça se passe où ?

La ville de Wavre, chef-lieu du Brabant wallon est située au sud-est de Bruxelles. Nivelles, également dans le Brabant wallon est réputée pour sa collégiale Sainte-Gertrude, autrefois abbatiale, édifice typique de l'art roman mosan / rhénan, élevé pour l'essentiel aux XIe et XIIe s.

C'est quand ?

Église Saint-Jean-Baptiste de Wavre :

Concerts : les jours de marché (mercredi et samedi) de 11 h à 12 h

Des concerts exceptionnels ont lieu le samedi avant Noël, la veille du Nouvel An et au 21 juillet (Fête Nationale).

Collégiale Saint-Gertrude de Nivelles :

Concerts : Les samedis entre 10h et 12 h, de Pâques à fin septembre (R. Ferrière).

Chaque année durant les deux mois d’été, les Concerts de Carillon à Nivelles ont lieu les dimanches à 16h dans le clocher de la Collégiale Sainte-Gertrude. Pour l’occasion, des carillonneurs belges et étrangers sont au pupitre.

Pour de plus amples informations, vous pouvez aller sur :

Le site du Carillon de la Ville de Wavre : www.carillondewavre.be

Le site de la Ville de Wavre :
http://www.wavre.be/index.php/monuments-et-sites-right/169-l-eglise-saint-jean-baptiste

Le site de l’Office du Tourisme de Nivelles : www.tourisme-nivelles.be

Le site de l’Association Campanaire Wallonne : http://www.campano.be/agenda.htmlv

Clavier du carillon © Ooh ! CollectiveClavier du carillon © Ooh ! Collective

Un brin d’évasion

Un carillon original : le chant des oiseaux

« A quelques exceptions près, ce sont les mâles qui ont l'apanage du chant : ils chantent surtout au cours des rituels prénuptiaux ou pour marquer leur territoire. Chaque espèce a un chant spécifique, mais certains oiseaux ajoutent à leur répertoire en imitant le chant des autres. Il arrive aussi aux couples de chanter en duo ; la coordination de leurs voix est alors remarquable. Des expériences ont démontré que pour certains oiseaux le répertoire est inné, tandis que d'autres l'acquièrent en imitant leurs parents. Un phénomène remarquable se produit alors : une population peut développer son propre dialecte, comme cela existe chez l'homme. Souvent, les jeunes mâles ne chantent pas tout à fait comme leurs aînés.
Les chants varient aussi à mesure que progresse la saison des amours. Quelques rares espèces, comme les cigognes, ne chantent jamais. Mais, en définitive, la variété phénoménale des chants et des cris des oiseaux n'a pas fini de nous intriguer »

THIEBAULT, Damien. Le chant [en ligne]. Oiseaux.net. Disponible sur : <http://www.oiseau.info/le.chant.html> (consulté le 05/09/2014)

Pour profiter des chants d’oiseaux en ligne, vous pouvez consulter :

Le site Oiseaux.net. Disponible sur : http://www.oiseaux.net/oiseaux/belgique.html

Le site de Web Ornitho – Disponible sur :
http://www.web-ornitho.com/Chants.chant.cris.des.oiseaux.de.france.et.europe.htm

Un brin d'histoire

Histoire du carillon de Nivelles

« Nivelles, comme la plupart des vieilles cités de Wallonie et de Flandre, et aussi celles du nord de la France, posséda son "Carillon" dès le Moyen-Age; celui de Nivelles a gardé le souvenir de plusieurs cloches aux noms charmants de : Bechette, Nonette, Stillet, Gertrude etc...

Les plus anciennes mentions de cloches nivelloises remontent au XVe siècle et concernent une cloche de la Ville et une cloche de la Collégiale. Les Cloches de la Ville, qui sonnent l'heure, passeront sur la tourelle sud de la Collégiale dite "Jean de Nivelles" depuis le XVIIe siècle à cause du jacquemart qui y est alors transféré.

La Collégiale est dotée au XVIe siècle d'un carillon à clavier, qui sera renouvelé au XVIIe siècle, après l'incendie de 1641, puis démantelé à la Révolution française.

Il fonctionnera jusqu'en 1859, lorsqu'un soir, le Mardi gras de cette même année, un nouvel incendie, provoqué par la foudre, anéantit le clocher, détruisant cloches, horloge et carillon.

Ce n'est qu'en 1919 qu'un comité se constitua afin de rétablir l'œuvre détruite et, le 29 août 1926, Nivelles par des fêtes inoubliables, auxquelles assista S.M. le Roi Léopold III, alors Duc de Brabant, inaugura son nouveau carillon. Celui-ci, l'un des meilleurs du pays, comptait 43 cloches pesant ensemble 14.410 kilos; jusqu'en mai 1940 il agrémenta, de ses airs, la ville entière. Le carillonneur de l'époque était Léon Henry.

La conflagration de 1940-1945 mit fin à sa carrière par l'incendie de la flèche de la collégiale, victime des bombardements de l'ennemi (le 14 mai 1940). Pendant la guerre, les cloches sont cachées : on en dénombrera encore 41 en 1971, au moment d'entamer les travaux de restauration de l'avant-corps de la Collégiale.

Une fois les hostilités terminées et le pays libéré, il fallut procéder à la reconstruction de la ville, en grande partie détruite et ce n'est qu'au cours de ces dernières années que l'on envisagea la reconstruction d'un carillon à placer dans la tour "romane" de la Collégiale.

Le 5 octobre 1980, les Nivellois entendirent à nouveau leur carillon. » (1)

Thibaut Boudard, fondeur de cloches © Ooh ! Collective
Thibaut Boudard, fondeur de cloches © Ooh ! Collective

Histoire de l'église Saint-Jean-Baptiste de Wavre et de son carillon

« L'église St-Jean-Baptiste, de style gothique tardif, fut bâtie dans la seconde moitié du XVe siècle. Elle fut la proie des flammes en 1489, 1582 et 1604. La tour, dont la base remonte à 1470-1475, fut achevée en 1637 et surmontée d'une flèche à trois bulbes culminant à 75 m. Celle-ci fut détruite lors de l'incendie qui ravagea la ville en 1695.


Elle renfermait 3 cloches (1633 et 1636). En 1685, la sonnerie n’étant jugée ni assez belle ni assez puissante, on décide de doter l'église de 5 nouvelles cloches. Suite à la destruction du clocher dans l'incendie de la ville en 1695, un accord est conclu avec Denis Scaille pour la fourniture de 3 nouvelles cloches. À l'exception d'une, elles disparurent lors de la réquisition allemande de 1943.


En 1951, le Syndicat d'Initiative reprend et concrétise le projet de doter la tour d'un carillon. À cet effet, la flèche est exhaussée de 6 mètres. Initialement, il n'était prévu qu'un jeu de 32 cloches accordées aux trois grosses cloches d'église. Une entente cordiale permit, en réduisant le volume des cloches religieuses, de porter le nombre de cloches à 49. Fondues par Marcel Michiels Jr, leur accord fut vérifié au moyen d'appareils électroniques, ce qui était nouveau à l'époque. La qualité harmonique est donc excellente.

Nef de l’église Saint-Jean-Baptiste de Wavre © Ooh ! Collective
Nef de l’église Saint-Jean-Baptiste de Wavre © Ooh ! Collective

Les 49 cloches firent leur entrée à Wavre le 6 mars 1954 après être passées par les paroisses voisines, où elles furent à chaque fois saluées par leurs sœurs à toute volée. Les 6 cloches religieuses furent consacrées le lendemain. Les autres furent simplement bénies.

L'inauguration a lieu le 18 avril 1954, l'instrument étant tenu par Staf Nees et, la même année, Albert Boon est nommé premier carillonneur de la ville. En 1986, on informatise la commande automatique et les électrotinteurs sont renouvelés. La dernière restauration, notamment le traitement antirouille et la remise à neuf du jeu manuel, remonte à 1998.

En 2002, à l'occasion du 50e anniversaire de prêtrise du doyen Albert Pirson, une 50e cloche a été ajoutée. Elle est intégrée dans le carillon et fait également office de cloche de volée. [...] Elle porte le nom d'Alberte, en hommage au roi Albert, au doyen Albert Pirson et au premier carillonneur de la ville de Wavre, Albert Boon. [...] » (2)

  1. Le carillon nivellois [en ligne]. Office du Tourisme de Nivelles. Disponible sur :
    <http://www.tourisme-nivelles.be/index.php?/le-carillon-nivellois.html> (consulté le 05/09/2014)

  1. Le carillon de l’église de Wavre [en ligne]. Association Campanaire Wallonne. Disponible sur :
    <http://www.campano.be/carillons_b.html#wavre> (consulté le 05/09/2014)

Un brin de poésie

Carillonner c’est en effet vouloir rejoindre le Ciel….Maurice Carême né à Wavre et Élie Willaime, proclamant Nivelles, nous confient ici leur définition de l’amour.

Maurice Carême né en 1899 à Wavre. Le Brabant et particulièrement la région wavrienne est son lieu privilégié d’inspiration.

À FORCE D'AIMER

A force d'aimer
Les fleurs, les arbres, les oiseaux,
A force d'aimer
Les sources, les vals, les coteaux,
A force d'aimer
Les trains, les avions, les bateaux,
A force d'aimer
Les enfants, leurs dés, leurs cerceaux,
A force d'aimer
Les filles penchées aux rideaux,
A force d'aimer
Les hommes, leur rage de ciel,
A force d'aimer
Il devint, un jour, éternel (1)

Dans « La ville reconquise » en hommage à Nivelles, par Élie Willaime (1900-1987), poète et membre de l’Académie luxembourgeoise.

Tu m’as reçu jadis dans ta lumière
Au temps des dieux et des ivres moissons
Et j’ai mangé ton pain parmi les vieilles
Chansons que dispersait ton carillon
Je t’ai donné mon ciel avec ses hôtes !
Tu convenais à mon exil heureux
Comme une flamme plaît au cœur des pauvres
Dont le premier essor est généreux.
Sors enfin de l’arène, ô ville aux voix absentes !
Car ton peuple a les yeux baignés de l’infini
Et ne sait plus la plaie où sombrèrent tes flammes
Sous nos bras encombrés de projets éblouis !
Sors enfin de toi-même ! Eternisant tes rois
Dans le chant de l’été, sois la mère idéale
Au miroir du passé que lèche ta blessure !
Allaite l’avenir couvert de mille doigts
Comme un sein clair tendu vers les flèches futures ! (2)

  1. CARÊME, Maurice. [en ligne]. Fondation Maurice Carême. Disponible sur :
    <http://www.mauricecareme.be/poemes.php> (consulté le 05/09/2014)

  2. Bibliothèque publique centrale du Brabant wallon (dir.). Ces écrivains qui ont aimé, honoré et raconté Nivelles, Fédération Wallonie-Bruxelles, 2011, p.60-61. [en ligne]. Disponible sur :
    http://issuu.com/escapages/docs/cesecrivainsquiontaimenivelles (consulté le 05/09/2014)

Cloître de la Collégiale Sainte Gertrude © Ooh ! Collective
Cloître de la Collégiale Sainte Gertrude © Ooh ! Collective

Petit abécédaire

ABAT-SON : « Assemblage de lamelles de bois ou de métal inclinées d’arrière en avant et placées transversalement dans les ouvertures d’un clocher pour rabattre vers le sol les vibrations du son des cloches. » (1)

ACCORD BRISÉ : « c’est un accord dont les intervalles sont entendus l'un après l'autre. » (2)

ARPÈGE : « Exécution successive et non simultanée des notes d’un accord. » (1)

BOON, Albert : premier carillonneur de la ville de Wavre.

BOON, Christian : succède à son père de 1996 à 2012 comme Carillonneur officiel de la Ville de Wavre. Il a redynamisé le carillon de Wavre par la mise sur pied du Festival international de Carillon, qui, tout au long de ses 13 éditions, a vu défiler une panoplie de carillonneurs de grande réputation. (3)

CARILLON : seuls les carillons de plus de 23 cloches et dotés d’un clavier manuel sont pris en considération comme « carillons de concert » par la Fédération Mondiale du Carillon.

DYE, Audrey (1986) : elle obtient en 2008, avec félicitations du jury, le diplôme de fin d’études de carillon à l'École de Musique de Saint Amand les Eaux (France) dans la classe de Charles Dairay, et le diplôme de fin d’études de carillon à l’Académie de Musique de Deinze (Belgique). Elle étudie actuellement à l’École Royale de Carillon de Malines (Belgique), niveau supérieur, dans la classe de Koen Van Assche après avoir été l’élève de Geert D’Hollander. Carillonneuse officielle de la ville de Wavre depuis novembre 2012, elle est également co-titulaire du carillon du Beffroi de Mons (classé au patrimoine mondial de l’UNESCO) depuis 2010. Son répertoire passe de Bach, Vivaldi ou Chopin, à Édith Piaf ou Jean Ferrat. (3)

FERRIÈRE, Robert (Nivelles, 1971) : organiste titulaire des orgues de la collégiale Sainte-Gertrude et de l’église Saints Jean et Nicolas de Nivelles. Il a étudié au Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles, où il a obtenu le premier prix d’orgue dans la classe de Jean Ferrard, ainsi que les premiers prix de solfège, harmonie écrite et harmonie pratique. Il est professeur de formation musicale à l’Académie de Nivelles et dirige la chorale « Les Chansons du Monde », depuis sa création en 1989. Il est nommé carillonneur de la Ville de Nivelles depuis 2004 et étend son répertoire de Bach, Mozart ou Tchaïkovski à la musique de films (Les Choristes ou Harry Potter) en passant par les musiques du monde et la Marche de la Force Aérienne Belge ou Nivelles. (3)

JACQUEMART (ou jaquemart) : « Nom donné aux automates qui frappent les coups de l'heure dans les horloges publiques. » (1)

QUADRILLION : ensemble de quatre cloches, ancêtre du carillon.

TRÉMOLO : Pour les carillonneurs, c’est une façon de prolonger le son des cloches en les faisant sonner très rapidement à répétition.

  1. Metronimo. Disponible sur : <http://dictionnaire.metronimo.com/> (consulté le 05/09/2014)

  2. Accord Brisé [en ligne]. Musicmot. Disponible sur : <http://www.musicmot.com/accord-musique-definition.htm> (consulté le 05/09/2014)

  3. Office du Tourisme de Nivelles [en ligne]. Disponible sur : <http://www.tourisme-nivelles.be> (consulté le 05/09/2014)

Carillon de l’église Saint-Jean-Baptiste de Wavre © Ooh ! Collective
Carillon de l’église Saint-Jean-Baptiste de Wavre © Ooh ! Collective

Sources

GOURIOU, Hervé. L’art campanaire en Occident : Histoire, facture et esthétique des cloches de volée. Paris : Les éditions du Cerf, 2006, 334p.

Paroisse Sainte-Gertrude de Nivelles [en ligne]. Disponible sur :

<http://www.collegiale.be/> (consulté le 19/08/2014)

Association Campanaire Wallonne [en ligne]. Disponible sur :

<http://www.campano.be/carillons_b.html#wavre> (consulté le 19/08/2014)

Office du Tourisme de Nivelle [en ligne]. Disponible sur : <http://www.tourisme-nivelles.be> (consulté le 19/08/2014)

CARÊME, Maurice. [en ligne]. Fondation Maurice Carême. Disponible sur :
<http://www.mauricecareme.be/poemes.php> (consulté le 19/08/2014)

Bibliothèque publique centrale du Brabant wallon (dir.). Ces écrivains qui ont aimé, honoré et raconté Nivelles. Fédération Wallonie-Bruxelles, 2011 [en ligne]. Disponible sur :
http://issuu.com/escapages/docs/cesecrivainsquiontaimenivelles (consulté le 19/08/2014)

Le site Oiseaux.net. [en ligne]. Disponible sur : http://www.oiseau.info/le.chant.html

Le site de Web Ornitho – Disponible sur :
http://www.web-ornitho.com/Chants.chant.cris.des.oiseaux.de.france.et.europe.htm
> (consultés le 26/08/2014)

Liens utiles

Site officiel de la Province du Brabant wallon : http://www.brabantwallon.be/

Site de la Fédération du Tourisme de la Province du Brabant wallon : htpp://www.destinationbw.be

Page Facebook de la Fédération du Tourisme de la Province du Brabant wallon :

Fédération du tourisme de la Province du Brabant wallon

Site de la Maison du Tourisme du Roman Païs : www.tourisme-roman-pais.be

Site de la maison du Tourisme des Ardennes brabançonnes : www.mtab.be

Dictionnaires :

Dictionnaire Metronimo [en ligne]. Disponible sur : <http://dictionnaire.metronimo.com/> (consulté le 19/08/2014)

Le Larousse [en ligne]. Disponible sur : <http://www.larousse.fr/> (consulté le 19/08/2014)

A écouter

Prêter l’oreille au son des cloches…