Patrimoine vivant Wallonie-Bruxelles


Les maîtres carillonneurs de LiègeLes maîtres carillonneurs de Liège

  • « Mon deuxième instrument fut le carillon en 1970, car il y a eu la création d'une classe de carillon »
  • « On espère que les jeunes frapperont à la porte, tel est mon souhait le plus cher ! »
  • « Aujourd'hui, j'ai compris que mes cloches ne seraient plus orphelines »

C'est quoi ?

"Liège tu dois Notger au Christ, et le reste à Notger"
Citation liégeoise (Notger est le premier Prince-Evêque de la ville)

Très courant en Belgique, le carillon est l’instrument de musique le plus présent dans le quotidien et l’espace public, et pourtant, il est celui qu’on ne voit jamais...

Cet instrument, composé de ses dizaines de cloches ne se revèle pas facilement. Il faut d’abord gravir souvent plusieurs dizaines, voire centaines de marches afin d’être récompensé. Perché tout en haut des tours des églises, des cathédrales ou des hôtels de ville, cet instrument prend de la hauteur pour porter sa voix au plus loin. Là-haut, le carillonneur qui converse avec les pigeons et les nuages, offre à ceux « d’en bas » le chant de ses cloches comme un lien entre l’homme et le ciel. Il frappe généralement son clavier à bâtons de ses points, quelques fois d’un ou deux doigts, tout en jouant avec ses pieds sur un pédalier qui actionne les cloches pouvant faire jusqu’à plusieurs tonnes. Les carillonneurs confirmés et maîtrisant la technique jouent à mains nues ou portent tout au plus une protection du petit doigt.

L’instrument est assez ingrat pour le carillonneur qui ne peut réellement profiter lui-même de sa musique, car, dans sa petite cabine, la mélodie est mêlée aux cliquetis et bruits divers du mécanisme. Il offre aux auditeurs des œuvres très variées, musique religieuse, mais également profane, pouvant aller de chansons traditionnelles wallonnes, aux musiques de film, en passant par Charles Aznavour ou Lady Gaga.

Fabrice Renard au clavier du carillon de la cathédrale Saint-Paul © Ooh! Collective
Fabrice Renard au clavier du carillon de la cathédrale Saint-Paul © Ooh! Collective

Le carillon, ni transportable, ni facilement disponible demande au musicien une réelle vocation. Instrument méconnu du public, les carillonneurs sont rares et de nombreux instruments ne sont plus entretenus ou carrément délaissés faute d’avoir quelqu’un sachant en jouer.

La formation de carillonneur se fait en 6 années d’études, et pour s’y lancer, il est préférable de savoir jouer du piano, de l’orgue ou du clavecin. L’École Royale de Carillon de Maline a été fondée en 1922 à l’initiative de Jef Denyn, célèbre carillonneur. Elle était la première en son genre dans le monde entier. Les élèves carillonneurs apprennent à jouer sur des claviers conçus spécialement pour l'étude dans les écoles.

Le carillon, très présent et populaire en Flandre se fait beaucoup plus rare en Wallonie, où malheureusement à ce jour, la relève des carillonneurs n’est pas du tout assurée...

Afin de sauvegarder et de promouvoir l’art campanaire des Régions Wallonnes et de Bruxelles-Capitale, l’Association Campanaire Wallonne a été créée en 1995.

Différents carillons de Liège (*)

À la cathédrale Saint-Paul, c’est en haut de la tour, après l’ascension des 355 marches que le carillonneur atteint son instrument. Le carillon de 49 cloches, complété et remanié plusieurs fois entre 1812 et 1976, provient de l’ancienne cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Lambert. Il est composé d’un carillon automatique qui sonne tous les quarts d’heure et d’un clavier manuel. Selon l’heure, il joue les airs suivants :

  • À l'heure : Le chant des Wallons
  • Au quart : Prenez votre bâton, Simon
  • À la demi-heure : Valeureux Liégeois
  • Aux trois quarts : Li p'tit banc

Son bourdon, encore en volée pèse plus de 8 tonnes.

À la collégiale Saint-Jean l’Évangéliste, le clavier est manuel. Les neuf cloches que comptait l’église sous l’Ancien Régime furent emportées à la Révolution. Les 35 cloches du carillon lui furent données en 1811 par l’église Saint-Adalbert. Le carillon fut remanié jusqu’en 1930 et l'on remplaça une des cloches qui avait disparu en 2000.

Le poids total de ses cloches est de 3 tonnes.

C’est en 1807 que la collégiale Saint-Barthélemy acquiert le carillon datant de 1774 créé par Matthias-Joseph Vanden Gheyn qui était au Val-Saint-Lambert. Démonté pour restauration, l’instrument a été complété et est aujourd’hui composé de 47 cloches réinstallées dans la tour depuis 2004. L’instrument en attente de la restauration de son clavier n’est pas encore jouable en 2012.

Collégiale Saint-Barthélemy © Ooh! Collective
Collégiale Saint-Barthélemy © Ooh! Collective

Le Palais des Princes-Évêques est doté d’un carillon automatique de 18 cloches.

(*) D’après le site Fabrice Muller : MULLER, Fabrice. Carillons liégeois [en ligne]. Disponible sur : <http://www.fabrice-muller.be/divers/carillons/carillons.html> (consulté le 04/09/2012)

Ça se passe où ?

Liège est une ville de Wallonie en Belgique, chef-lieu de la province du même nom.

La ville possède trois cathédrales qui abritent un carillon à clavier manuel : la cathédrale Saint-Paul, qui possède également un carillon automatique pour sonner les quarts d’heure, la Collégiale Saint-Jean-l’Évangéliste et la Collégiale Saint-Barthélemy.

C'est quand ?

Le carillon automatique résonne pour rythmer les journées, mais le carillonneur joue souvent plusieurs jours par semaine à des heures précises, à Noël, aux occasions spéciales ou simplement pour le bonheur de faire partager sa passion lors d’un concert.

Les auditions régulières pour la cathédrale Saint-Paul ont lieu les mercredis d'avril à septembre de 12 h 30 à 13 h 30 et à la collégiale Saint-Jean-l’Évangéliste, le jeudi entre 14 h et 16 h et alternativement le samedi à 16 h 30 et le dimanche à 11 h. (*)

(*) Se renseigner au préalable à la cathédrale pour confirmation horaire: pour la cathédrale Saint-Paul : http://www.cathedraledeliege.be/ pour la collégiale Saint-Jean-l’Évangéliste : Responsable religieux: frère Didier Croonenberghs, site Dominicains, Ordre des prêcheurs en Belgique Sud : http://www.precheurs.be - Tél: 04/220.56.90.

Un brin d’évasion

Le carillon de l'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal à Montréal

C’est à l’Oratoire Saint-Joseph à Montréal que résonne l’unique carillon du Québec.

Composé de 53 cloches, il était à l’origine destiné à la Tour Eiffel et a été offert par des donateurs à l’Oratoire en 1955.

Généralement situé en haut d’une tour, sa position est ici inhabituelle, car il est posé au sol, ce qui permet de voir les cloches et le carillonneur.

L’instrument est composé de cloches de bronze comprenant quatre octaves et demie. La plus petite cloche pèse 5 kg et la plus grosse 1500 kg.

Étant situé dans un sanctuaire, la majorité des pièces jouées proviennent du répertoire religieux, mais à certaines occasions, des pièces du répertoire profane peuvent être entendues. C’est ainsi qu’à Noël ou à la Saint-Jean-Baptiste résonnent des mélodies de Félix Leclerc.

Les récitals durent 15 minutes la semaine et une demi-heure les week-ends. Des concerts sont organisés l’été, et différents carillonneurs invités viennent se produire.

Le son puissant de ses cloches souhaite la bienvenue aux pèlerins qui visitent l’Oratoire. (*)

(*) Informations issues du site Le Patrimoine Immatériel Religieux du Québec :

Le carillon à l’Oratoire Saint-Joseph du Mont Royal à Montréal [en ligne]. Le patrimoine immatériel religieux du Québec. Disponible sur : <http://www.ipir.ulaval.ca/fiche.php?id=922> (consulté le 04/09/2012)

Un brin d'histoire

Fondateur de la Principauté de Liège, l'évêque Notger, né au Xe siècle, est le premier Prince-Évêque de la ville. Il organise de nombreuses écoles et donne à Liège son importance de métropole religieuse.

Histoire de la cathédrale Saint-Paul

La collégiale Saint-Paul a été fondée à la fin du Xe siècle par l’évêque Eracle. La construction de sa partie gothique démarre en 1230 et dure plusieurs siècles, donnant forme aux trois nefs et aux sept travées. La décoration de ses voûtes aux motifs végétaux date du XVIe siècle.

C’est au XIXe siècle qu’elle fut choisie pour devenir cathédrale afin de remplacer Saint-Lambert qui avait été détruite. Pour être à la hauteur de son nouveau statut, on rehaussa la tour d’un étage, on lui apposa une flèche octogonale construite à l’initiative de Napoléon Bonaparte avec des matériaux provenant de l’ancienne cathédrale, et l'on restaura la façade Nord que l’architecte Delsaux compléta de galeries, pinacles et crochets.

La cathédrale abrite deux sculptures médiévales de l’art mosan : un Christ en croix du XIVe, et une Vierge à l’enfant datant environ de 1230. Elle est enrichie de peintures du XVIe au XIXe siècle.

Histoire de la Collégiale Saint-Jean-l’Évangéliste

La collégiale Saint-Jean-l’Évangéliste fut fondée en 980 par l’évêque Notger sur le modèle du sanctuaire carolingien d’Aix-la-Chapelle, qui s’y fit inhumer. Elle fut reconstruite sur le même plan octogonal au XVIIIe siècle. Le seul vestige de l’époque romane est une tour datant de 1200. Les galeries du cloître sont de style gothique, et sa décoration intérieure a un caractère baroque. Classée patrimoine exceptionnel de Wallonie, elle abrite trois chefs-d'œuvre médiévaux : une statue de la Vierge à l’enfant datant de 1230, et deux statues de 1250, la Vierge et le Saint Jean au Calvaire.

Statue de Notger, cloître de Saint-Jean l'Evangéliste © Ooh! Collective
Statue de Notger, cloître de Saint-Jean l'Evangéliste © Ooh! Collective

Histoire de la Collégiale Saint-Barthélemy

Elle fut fondée au début du XIe siècle par le prévôt de Saint-Lambert, Godescalc de Morialmé et fut consacrée en 1015 par le Prince-Evêque Balderic II, successeur de Notger. Mais elle ne fut achevée qu’à la seconde moitié du XIIe siècle par la construction de son massif occidental appelé westbau. Elle est composée de cinq nefs et de deux tours jumelles qui se trouvent sur le chemin de Compostelle. Ses fonts baptismaux de Renier de Huy datent du début du XIe siècle.

Un brin de poésie

Première version du Petit Chaperon Rouge retrouvée dans un manuel de 1020 la Fecunda ratis (Le radeau fécond), recueil de sentences de sagesses populaire d’Egbert de Liège :

« Ce que je vais vous raconter, et que je tiens de gens de la campagne, est extraordinaire et pourtant authentique. On baptise un jour une petite fille et son parrain lui donne, en souvenir de la cérémonie, une tunique de tissu rouge. L’enfant grandit, elle a cinq ans et, un beau matin, insouciante du péril qu’elle court, elle vagabonde dans les bois. Attaquée par un loup, elle est transportée par ce dernier jusqu’à son repaire afin d’être mangée par ses petits. Mais alors que les louveteaux s’apprêtent à la dévorer, ils en sont empêchés par une force invincible qui anéantit leur férocité instinctive, et ils lèchent tendrement le visage de la petite fille. Échappée à ce danger mortel, l’enfant a encore la présence d’esprit de s’écrier :  « Holà ! Ne déchirez pas mon manteau, c’est mon parrain qui me l’a offert lors de mon baptême ! »

Extrait de :DELVILLE, Jean-Pierre (dir.), KUPPER, Jean-Louis (dir.), LAFFINEUR-CRÉPIN, Marylène (dir.). Notger et Liège : L’an mil au cœur de l’Europe. Liège : Éditions du Perron, 2008, page 95.

Carillon de la cathédrale Saint-Paul © Ooh! Collective
Carillon de la cathédrale Saint-Paul © Ooh! Collective

Petit abécédaire

ANGÉLUS : est une sonnerie de cloches qui se fait entendre le matin, à midi et le soir, pour indiquer aux fidèles l'heure de la prière.

LE BOURDON : c’est la plus grosse cloche qui donne le son le plus grave du carillon.

JEF DENYN (1862-1941) : carillonneur et directeur de l’École Royale de Carillon qu’il fonde en 1922. Il succède à son père comme carillonneur de Saint-Rombaut en 1887. Il perfectionne les techniques du carillon, et améliore entre autres la précision du jeu, permettant de varier l’intensité et d’éviter les contre-coups des battants des cloches. Il supervise en 1930 l’installation du nouveau clavier à Saint-Jean-l’Évangéliste de Liège et compose plusieurs œuvres pour carillon (Andante cantabile, Ave Maria, Siciliania...).

EDMOND DE VOS (1928) : carillonneur à Namur et à Liège. Il a composé des œuvres originales, ainsi que transcrit et adapté de nombreuses chansons françaises, wallonnes, des pièces classiques, dont beaucoup du XVIIIe siècle, des œuvres contemporaines et des musiques de film. Il a enseigné au Conservatoire et à l’Institut supérieur de musique et de pédagogie dont il a été l’un des cofondateurs. Pour lui, « On n’apprend jamais autant que lorsqu'on apprend aux autres ». Malgré son grand âge, il compose toujours et reste en 2012, très présent dans la vie musicale.

HYMNE WALLON : L’hymne wallon est "Li Tchant dès Walons". Les paroles ont été écrites en 1900 par Théophile Bovy et la musique a été composée en 1901 par Louis Hillier.

Extrait de l’hymne :

« Nos-èstans fîrs di nosse pitite patrèye,
Ca lådje èt long, on djåse di sès-èfants.
Å prumi rang on l' mèt' po l' industrèye
Et d'vins lès-årts èle riglatih ot'tant.
Nosse tére èst p'tite, mins nos-avans l' ritchèsse
Dès-omes sincieûs qu'anôblihèt leû nom.
Et nos-avans dès libèrtés timpèsse:
Vola poqwè qu'on-z-èst fîr d' èsse Walon!
Et nos-avans dès libèrtés timpèsse:
Vola poqwè! Vola poqwè qu'on-z-èst fîr d' èsse Walon! [...] »

« Nous sommes fiers de notre Wallonie,
Le monde entier admire ses enfants.
Au premier rang brille son industrie
Et dans les arts on l'apprécie autant.
Bien que petit, notre pays surpasse
Par ses savants de plus grandes nations.
Voilà pourquoi l'on est fier d'être Wallons!
Et nous voulons des libertés en masse:
Voilà pourquoi ! Voilà pourquoi l'on est fier d'être Wallons! [...] » (1)

JEAN-CHRISTOPHE MICHALLEK . Né en 1956, il est carillonneur cotitulaire de la collégiale Saint-Jean-l’Évangéliste de Liège avec François Lambrecht, et de Notre-Dame des Récollets de Verviers. Il est également altiste à l’Orchestre Philarmonique Royal de Liège et président de l'Association campanaire wallonne depuis 2010.

Jean-Christophe Michallek au carillon de Saint-Jean l'Evangéliste © Ooh! Collective
Jean-Christophe Michallek au carillon de Saint-Jean l'Evangéliste © Ooh! Collective

« PRENEZ VOTRE BÂTON, SIMON » : ronde wallonne dont la mélodie est notamment jouée à la sonnerie du quart d’heure à la cathédrale de Liège.

FABRICE RENARD : carillonneur titulaire de la cathédrale Saint-Paul de Liège, il ne s’arrête pas aux classiques du répertoire. Musicien original, il ancre la musique dans son temps et les Liègeois peuvent parfois entendre résonner les mélodies de Lady Gaga aux abords de l’édifice. Il est notamment l’auteur du premier blindtest sur carillon qui a eu lieu en août 2012.

Il enseigne le piano à l’académie de Dinant et au Grand-Duché du Luxembourg, où il est le seul carillonneur-titulaire du pays, à la basilique Saint-Willibordt d’Echternach. Il enseigne également le carillon à l'École de Musique de la Ville d'Echternach et a fondé  en 2012 le premier Festival de carillon de l'histoire du pays, en assurant ses six concerts. Enseignant à l’académie de Grétry de Liège, il est également titulaire des Grandes Orgues de l’église Sainte-Catherine et Saint-Antoine et est le cofondateur du festival « En Avent, la musique ! » avec Annick Van De Walle.

LE VALEUREUX LIEGEOIS : hymne national liégeois. Deux des couplets et le refrain sont du curé de Glons, Gilles-Joseph-Evrard Ramoux (1750-1826). Il les a écrits lors de l’appel de Rouveroy, en 1790, exhortant les patriotes liégeois à expulser les ennemis de la patrie. Mais la mélodie, d’auteur inconnu, lui serait antérieure. Extrait de l’hymne :

« Valeureux Liégeois !
Marchez à ma voix,
Volez à la victoire,
La liberté
Dans vos foyers [de la cité]
Vous couvrira de gloire. »

  1. (1) L’hymne Le chant des Wallons [en ligne]. Portail de la Wallonie.
    Disponible sur : <http://www.wallonie.be/fr/connaitre-la-wallonie/symboles-wallons/lhymne> (consulté le 03/09/2012)

Sources 

DELVILLE Jean-Pierre (dir.), KUPPER Jean-Louis (dir.), LAFFINEUR-CRÉPIN Marylène (dir.). Notger et Liège : L’an mil au cœur de l’Europe. Liège : Éditions du Perron, 2008, page 95.

Site de l’office du tourisme de Liège :

Office de Tourisme : Liège une ville, un esprit [en ligne].
Disponible sur : <http://www.liege.be/tourisme> (consulté le 04/09/2012)

Le site Fabrice Muller :

MULLER Fabrice. Carillons liégeois [en ligne].
Disponible sur : <http://www.fabrice-muller.be/divers/carillons/carillons.html> (consulté le 04/09/2012)

La nuit des cathédrales :

De la collégiale à la cathédrale [en ligne]. La nuit des cathédrales.
Disponible sur <http://www.nuit-des-cathedrales.org/cathedrales-kathedralen/article/liege-5> (consulté le 04/09/2012)

Églises ouvertes :

Recherchez un édifice [en ligne]. Églises ouvertes.
Disponible sur : <http://www.eglisesouvertes.be/search_eglise.asp> (consulté le 04/09/2012)

Présentation de la collégiale Saint-Barthélémy [en ligne]. ASBL "Art et Histoire – Saint-Barthélémy – Liège".
Disponible sur : <http://www.st-barthelemy.be/4_LaCollegiale_Presentation.htm> (consulté le 04/09/2012)

Carillons [en ligne]. Association Campanaire Wallonne ASBL.
Disponible sur : <http://www.campano.be/carillons_p.html> (consulté le 04/09/2012)

Site de l’École Royale de Carillon

École Royale de Carillon [en ligne].
Disponible sur : <http://www.beiaardschool.be/royal%20carillon%20school/fr-geschiedenis-rr-01.htm> (consulté le 04/09/2012)

Ouvrage en ligne :

HAINE Malou (dir.), MEEÙS Nicolas (dir.). Dictionnaire des facteurs d’instruments de musique en Wallonie et à Bruxelles de 9e siècle à nos jours [aperçu en ligne]. Liège : Pierre Mardaga éditeur, 1986, 765 p.
Disponible sur : <http://books.google.fr/books?id=hIJlukgYzFUC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false> (consulté le 04/09/2012).

Sites concernant le maître carillonneur de Montréal :

Le carillon à l’Oratoire Saint-Joseph du Mont Royal à Montréal [en ligne]. Le patrimoine immatériel religieux du Québec.
Disponible sur : <http://www.ipir.ulaval.ca/fiche.php?id=922> (consulté le 04/09/2012)

L’Oratoire Saint-Joseph du Mont Royal à Montréal [en ligne].
Disponible sur : <http://www.osj.qc.ca/fr_1001_index.php> (consulté le 04/09/2012).

Concernant Edmond De Vos :

LEBRUN Sophie. L’esprit de clocher [en ligne]. La libre.be, 2005.
Disponible sur : <http://www.lalibre.be/culture/musique-festivals/article/226500/l-esprit-de-clocher.html> (consulté le 04/09/2012)

Concernant Fabrice Renard :

Fabrice Renard [en ligne]. Association Démocratique des Français à l’étranger, 2010.
Disponible sur : <http://adfe.org/belgique/file/breves/2010/fete_musique_en_partenariat_avec_la_ville.pdf> (consulté le 04/09/2012)

Y.B. Inédit : une œuvre pour carillon, djembés et sirène, à Verviers [en ligne]. La Meuse.be, 2011.
Disponible sur : <http://www.lameuse.be/212748/article/regions/verviers/actualite/2011-09-12/inedit-une-oeuvre-pour-carillon-djembes-et-sirene-a-verviers> (consulté le 04/09/2012)

Blindtest au carillon [en ligne]. RTC Tele Liège, 2012.
Disponible sur : <http://www.rtc.be/reportages/262-general/1450718-blindtest-au-carillon> (consulté le 04/06/2012)

Concernant les hymnes :

Site de la Province de Liège :

Valeureux Liégeois [en ligne]. Province de Liège.
Disponible sur : <http://www.province-de-liege.info/province/armoiries/valeureux-liegeois.htm> (consulté le 04/09/2012)

Site du parlement de Wallonie :

L’Hymne Wallon [en ligne]. Parlement de Wallonie.
Disponible sur : <http://parlement.wallonie.be/media/doc/pdf/paroles_wal.pdf> (consulté le 04/09/2012)

Portail de la Wallonie :

L’hymne Le chant des Wallons [en ligne]. Portail de la Wallonie.
Disponible sur : <http://www.wallonie.be/fr/connaitre-la-wallonie/symboles-wallons/lhymne> (consulté le 03/09/2012)

Dictionnaire en ligne :

Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales. Portail Lexical [en ligne].
Disponible sur : <http://www.cnrtl.fr/portail/> (consulté le 04/09/2012)

Dictionnaire Larousse [en ligne].
Disponible sur : <http://www.larousse.fr/> (consulté le 04/09/2012)

Liens utiles

Liège et le Palais des Princes-Eveques, sous la direction de Bruno Demoulin. Fonds mercator, 2088.

Site de l'office du tourisme de Liège, Liège une ville, un esprit : http://www.liege.be/tourisme

Site de l'École Royale de Carillon : http://www.beiaardschool.be/royal%20carillon%20school/fr-geschiedenis-rr-01.htm