Patrimoine vivant Wallonie-Bruxelles


La reconstitution de la bataille de WaterlooLa reconstitution de la bataille de Waterloo

C'est quoi ?

« Reçois un millier de baisers, mais ne m’en donne pas, car il brûle mon sang »
Lettre d’amour de Napoléon à Joséphine,  6 brumaire an IV, 1795 (1)

« Après la perte d’une bataille, le plus grand malheur est de la gagner »
Juillet 1816, Wellington à Lady Shelley (2)

« Je ne lègue point mon âme parce que je ne sais pas si j’en ai une. »
Le testament de Bonaparte par Pierre-Joseph Moithey, 1815 (3)

« Nier ou enfouir ces conflits, c’est nier notre entité collective. À l’inverse, l’entretien de ces champs de bataille, la culture populaire des reconstitutions colorées sont des manières symboliques ludiques de refuser que ces faits se reproduisent. Car ce qui se joue dans l’imaginaire et dans la mémoire collective cesse de se jouer dans les actes. »
Charles Napoléon, Président de la Fédération européenne des Cités napoléoniennes (4)

Colonel aide de camp du Maréchal Ney © Ooh ! Collective
Colonel aide de camp du Maréchal Ney © Ooh ! Collective

Le 18 juin 1815, après neuf heures de combat, l'armée française menée par Napoléon essuie une lourde défaite contre l'armée anglo-hollandaise du duc de Wellington et l'armée prussienne menée par Blücher. Pour Napoléon comme pour Wellington, Waterloo marque le début d’un mythe.

Après la bataille, le site de Waterloo acquiert une valeur symbolique : lieu de deuil pour les uns ou symbole de la victoire de la monarchie et de la solidarité européenne pour les autres, de nombreux pèlerinages y sont organisés et le lieu, sacré en raison du nombre de morts au combat jetés dans les fosses communes, se transforme peu à peu en site touristique.

Afin de protéger le site, une loi datant de 1914 interdit d’édifier des bâtiments ou de planter des arbres sur 500 hectares, faisant du champ de bataille un patrimoine européen.

Chaque année, le temps d’un week-end, aux alentours du 18 juin, plusieurs milliers de spectateurs peuvent découvrir la reconstitution de la bataille, orchestrée par plusieurs centaines de reconstituants portants des habits confectionnés dans des matières nobles à partir de tableaux et de gravures d’époque. Le spectateur peut visiter les bivouacs des Français ou des alliés, ainsi que diverses animations, dont le déjeuner de Napoléon et le lunch du duc de Wellington, puis assister au combat et à la défaite de l’armée française.

CHRONOLOGIE du 12 au 18 juin 1815

D’après le Dictionnaire de la bataille de Waterloo de Jean H. Frings. (5)

12 juin : départ de Napoléon de Paris. 

14 juin : Napoléon a reformé son armée à une vitesse prodigieuse : 128 000 hommes sont massés à la frontière du Royaume des Pays-Bas, dans la région de Beaumont. Les rassemblements avaient commencé à Laon en France.

15 juin : passage de la Sambre. L’Empereur est à Charleroi.

Préparation d’un canon pour tir © Ooh ! Collective
Préparation d’un canon pour tir © Ooh ! Collective

16 juin : deux batailles sont livrées : une partie de l’armée française, commandée par Napoléon en personne, bat les Prussiens sur le champ de bataille de Ligny (village situé à 15 km au nord-est de Charleroi) alors qu’une autre faction des forces impériales, sous les ordres du maréchal Ney, rencontre aux Quatre-Bras l’armée du duc de Wellington, mais ne peut s’emparer du carrefour, malgré de nombreuses tentatives.

17 juin : le maréchal Blücher a promis à son allié britannique de se replier sur Wavre. Le duc de Wellington décide alors d’accepter la bataille sur le plateau de Mont-Saint-Jean. Aussi, par une pluie battante qui succède à l’intolérable chaleur des jours précédents, les forces britanniques et hollando-belges se replient en bon ordre sur la position choisie.

18 juin : Bataille de Waterloo  

11h30 Attaque française menée par deux divisions du corps mené par Ney, celle du Prince Jérôme, frère de Napoléon et celle de Maximilien Sébastien Foy contre la ferme d’Hougoumont. Par ailleurs, ils prennent possession des bois entourant Hougoumont, et ne parvenant pas à prendre la ferme, il y mettent le feu.

12h30 Préparation de l’artillerie française : 80 canons sont disposés au centre et centre gauche de la ligne alliée.

13h30 Attaque à l’est de la chaussée, entre la ferme de la Haie-Sainte et la ferme de Papelotte, des 17 000 fantassins du 1er corps français de Drouet d’Erlon. Reçus par des tirs en salves et repoussés par les troupes du général Picton, ces hommes sont ensuite chargés par la lourde cavalerie britannique. C’est un carnage et le 1er corps reflue en désordre. Emportés par l’action, les cavaliers remontent le vallon pour s’en prendre à la grande batterie. Débandés, leurs montures fatiguées, ils sont alors contre chargés par les lanciers français qui leur infligent de lourdes pertes.

15h La ligne alliée est tenue, mais Napoléon pense encore pouvoir gagner.

16h Début des charges de la cavalerie française dirigées contre le centre droit allié (emplacement actuel de la Butte du Lion entre la Haie-Sainte et Hougoumont). Menées par le maréchal Ney pendant près de deux heures, ces charges successives aligneront jusqu’à 10 000 cavaliers. Du côté des alliés, l’infanterie formée en carré résiste.

17h Le IVe Corps de Büllow passe à l’attaque vers Plancenoit où l’on se bat au corps à corps. Napoléon envoie la jeune garde sous le commandement de Duhesme.

18h30  La situation est très critique pour Wellington après la chute de la Haie-Sainte. Le maréchal Ney peut y mettre quelques canons en batterie et prendre la ligne alliée en enfilade. Il demande de l’infanterie à Napoléon pour exploiter ce succès, mais celui-ci a déjà épuisé toutes ses réserves, à l’exception de quelques bataillons de la Garde qu’il hésite à engager. Wellington pare au danger. Il serre alors les rangs au centre en affaiblissant son aile gauche. Il sait que Blücher arrive pour l’y relever.

Le Maréchal Ney (à droite) étudiant la carte © Ooh ! Collective
Le Maréchal Ney (à droite) étudiant la carte © Ooh ! Collective

19h30 La stratégie anglaise étant en règle générale de tenir ses positions, Napoléon décide, après avoir repris Plancenoit, un dernier coup de boutoir pour enfoncer la ligne alliée avant l’arrivée du gros des troupes prussiennes. La Garde impériale remonte le vallon, appuyée par tout ce qui reste de valide dans l’armée française. Les grognards, fidèles à la légende, avancent imperturbablement sous la mitraille. Ils vont pourtant ployer sous le nombre car Wellington a appelé toutes ses réserves et repousse la Garde impériale.

20h Les Prussiens débouchent en masse sur le champ de bataille. Les troupes françaises, voyant reculer la Garde, décrochent en criant à la trahison. On leur avait annoncé Grouchy, c’était Blücher… C’est la débâcle, Wellington lève son bicorne pour donner à ses hommes l’ordre d’avancer.

21h Les Français refluent en déroute à la seule exception de quelques carrés de la garde qui parviennent à protéger la fuite de l’Empereur. Wellington et Blücher se retrouvent et se serrent la main devant la Belle-Alliance : leurs armées ont remporté la victoire. À la nuit tombante, le champ de bataille présente un spectacle d’apocalypse : des milliers de tués, des milliers de blessés gémissent ou agonisent, les cadavres de milliers de chevaux jonchent le terrain où les pillards et les détrousseurs sont déjà apparus. Les derniers blessés ne seront secourus que trois jours plus tard.

Certains parlent de 12000 morts, mais ce chiffre paraît faible étant donné le nombre d’hommes engagés dans la bataille. On ne connaîtra à priori jamais le nombre exact de morts à Waterloo.

(1). Lettre de Napoléon à Joséphine [en ligne]. Bibliothèque électronique de Lisieux. Disponible sur : <http://www.bmlisieux.com/curiosa/napoleon.htm> (consulté le 01/07/2013)

(2 et 3) CLUNY, Claude-Michel. Waterloo – Mythologie des lieux. Paris : Éditions La Différence, 2012, p 132 et 140

(4) MONIER, Bruno (dir.). Waterloo : La bataille – La reconstitution. Issy-Beaux Arts magazine, 2010

(5) FRINGS, Jean H. Dictionnaire de la bataille de Waterloo [en ligne]. Culturespaces, Champ de bataille de Waterloo. disponible sur : <http://www.waterloo1815.be/fr/un-peu-dhistoire/chronologie> (consulté le 01/07/2013)

Champ de bataille © Ooh ! Collective
Champ de bataille © Ooh ! Collective

Ça se passe où ?

Le Champ de bataille de Waterloo s’étend sur les territoires des communes de Lasne, Waterloo, Braine-l’Alleud et Genappe, au Sud de Bruxelles. Plus de 130 monuments rappellent les pages d’Histoire, de gloire ou de drames qui s’y sont déroulés.

Parmi ceux-ci et au cœur du Champ de bataille, la butte du Lion, érigée en 1826 est une commande du Roi Guillaume des Pays-Bas en l’honneur de son fils, le Prince d’Orange, blessé lors de la bataille.

Non loin de là, la ferme d’Hougoumont protégeait l’aile droite des alliés. Napoléon y déclencha des assauts terribles, mais vains. Incendié, ce lieu chargé d’Histoire offre, aujourd’hui encore aux yeux des visiteurs, l’aspect qu’il avait au lendemain de la bataille.

Au Sud du Champ de bataille, la Ferme du Caillou rappelle, par sa muséographie, qu’elle accueillit, les 17 et 18 juin 1815, le dernier QG de Napoléon.

Au centre de Waterloo, le Musée Wellington est, lui, installé dans l’ancienne auberge choisie par le duc de Wellington pour établir son quartier-général. C’est là qu’il rédigea son rapport de victoire, donnant le nom de Waterloo à la bataille qu’il remporta.

Plan de la bataille de Waterloo © Musée Wellington, Waterloo
Plan de la bataille de Waterloo © Musée Wellington, Waterloo

C'est quand ?

La reconstitution de la bataille est célébrée chaque année durant un week-end, généralement le plus proche du 18 juin.

Attention, l'ampleur de la reconstitution de la bataille de Waterloo 2015 rend impossible l'organisation des Bivouacs napoléoniens en 2014.

Waterloo 2015, le bicentenaire de la bataille

Les commémorations et festivités devraient s'étaler sur quatre jours, du jeudi 18 au dimanche 21 juin, avec de très nombreuses animations orchestrées par un très grand nombre de reconstituants.

On pourra assister le vendredi à la reconstitution de l’attaque du premier corps, le samedi aux feux d’artifice et jeux de lumière, et le dimanche à la reconstitution intégrale de la bataille avec la découverte des fermes et autres bâtiments reconstruits pour l’occasion.

Ce programme sera bien entendu amplifié et affiné dans les mois à venir.

Pour avoir accès au programme complet, vous pouvez aller sur le site officiel de la Maison du tourisme de Waterloo : www.waterloo-tourisme.be

Un brin d’évasion

Le rite des Tsars de Kalyady, un patrimoine lié à la reconstitution d’une pièce historico-religieuse en Biélorussie.

« Les Tsars de Kalyady (Tsars de Noël) est un événement rituel et festif célébré dans le village de Semezhava, dans la région de Minsk au Belarus. Les célébrations du Nouvel an biélorusse ont lieu traditionnellement selon l’ancien calendrier julien et s’accompagnent de manifestations artistiques locales spécifiques. Environ 500 hommes participent chaque année à l’événement ; sept d’entre eux sont choisis pour jouer les rôles des Tsars de Kalyady dans la pièce historico-religieuse nationale intitulée « Le tsar Maximilien ». Des personnages comiques supplémentaires, le dzad (vieillard) et la baba (vieille femme), interprétés respectivement par une jeune fille et un jeune homme, dialoguent avec le public. Au cours de la pièce, les tsars se rendent chez les jeunes filles non mariées du village pour jouer des comédies et recevoir bons vœux et récompenses. La procession se poursuit pendant la nuit, à la lueur des torches. L’incorporation, dans la pièce, d’allusions à des aspects de la vie moderne ainsi qu’à des communautés ethniques, des groupes et des individus, a fait de ce théâtre un exemple vivant de diversité culturelle. De nos jours, bien que très prisée des habitants les plus âgés, cette tradition perd de sa popularité auprès des jeunes générations, ce qui pourrait provoquer une rupture de la transmission des connaissances relatives à la fabrication des costumes, des instruments, des décorations intérieures et des plats spécifiques associés – tout un patrimoine immatériel qui pourrait ne pas survivre à la génération actuelle d’habitants du village. »

Le rite des tsars de Kalyady (Tsars de Noël) [en ligne]. UNESCO. disponible sur : <http://www.unesco.org/culture/ich/fr/USL/00308> (consulté le 01/07/2013)

Un brin d'histoire

Les Cent-Jours

Les Cent-Jours est le nom donné à la dernière période du règne de Napoléon, durant laquelle il essaya de restaurer l’Empire. Elle démarre le 20 mars 1815, date de son arrivée aux Tuileries après sa fuite de l’île d’Elbe, jusqu’à son abdication, le 22 juin.

Durant sa traversée de la France lors de son retour de l’île d’Elbe, Napoléon réussit à rallier les troupes venues pour l’arrêter, ainsi qu’à soulever l’enthousiasme des populations.

Il fit rédiger à Benjamin Constant l’Acte additionnel aux constitutions de l’Empire, qui favorisait la bourgeoisie.

Mais il dut faire face aux puissances alliées, qui l’avaient mis au ban de l’Europe, et leva de nouvelles troupes. Il abdiqua suite à la défaite de Waterloo qui mit fin à la restauration de l’Empire.

Déjeuner de Napoléon 1er et de son état-Major © Ooh ! Collective
Déjeuner de Napoléon 1er et de son état-Major © Ooh ! Collective

Un brin de poésie

Waterloo ! Waterloo ! Waterloo ! Morne plaine !
Comme une onde qui bout dans une urne trop pleine,
Dans ton cirque de bois, de coteaux, de vallons,
La pâle mort mêlait les sombres bataillons.
D'un côté c'est l'Europe et de l'autre la France.
Choc sanglant ! Des héros Dieu trompait l'espérance ;
Tu désertais, victoire, et le sort était las.
O Waterloo ! je pleure et je m'arrête, hélas !
Car ces derniers soldats de la dernière guerre
Furent grands ; ils avaient vaincu toute la terre,
Chassé vingt rois, passé les Alpes et le Rhin,
Et leur âme chantait dans les clairons d'airain !

[...]

Victor HUGO
Extrait de
Waterloo Post Mortem

Souvenir de la nuit du 4

L'enfant avait reçu deux balles dans la tête.
Le logis était propre, humble, paisible, honnête ;
On voyait un rameau bénit sur un portrait.
Une vieille grand'mère était là qui pleurait.
Nous le déshabillions en silence. Sa bouche,
Pâle, s'ouvrait ; la mort noyait son œil farouche ;
Ses bras pendants semblaient demander des appuis.
Il avait dans sa poche une toupie en buis.
On pouvait mettre un doigt dans les trous de ses plaies.
Avez-vous vu saigner la mûre dans les haies?
Son crâne était ouvert comme un bois qui se fend.
L'aïeule regarda déshabiller l'enfant,
Disant : - Comme il est blanc ! approchez donc la lampe!
Dieu ! ses pauvres cheveux sont collés sur sa tempe ! -
Et quand ce fut fini, le prit sur ses genoux.
La nuit était lugubre ; on entendait des coups
De fusil dans la rue où l'on en tuait d'autres.
Il faut ensevelir l'enfant, dirent les nôtres.
Et l'on prit un drap blanc dans l'armoire en noyer.
L'aïeule cependant l'approchait du foyer,
Comme pour réchauffer ses membres déjà roides.
Hélas ! ce que la mort touche de ses mains froides
Ne se réchauffe plus aux foyers d'ici-bas !
Elle pencha la tête et lui tira ses bas,
Et dans ses vieilles mains prit les pieds du cadavre.
[...]

Victor HUGO
Extrait des
Châtiments

Soldats français © Ooh ! Collective
Soldats français © Ooh ! Collective

Petit abécédaire

BONAPARTE, JÉROME (1784-1860) : Jeune frère de Napoléon, et roi de Westphalie de 1807 à 1813, on lui a reproché d’avoir transformé l’attaque de la ferme fortifiée d’Hougoumont en une hécatombe inutile.

CAMBRONNE, PIERRE (1770-1842) : Homme fort de la Grande Armée, il se distingua dans les campagnes de l’Empire. Il devient général en 1813 et fut grièvement blessé et fait prisonnier à Waterloo. Bien qu’il l’ait toujours nié, on lui attribue le fameux « Merde » répondu aux Anglais qui aurait été prononcé par le général Petit. Par ailleurs Cambronne s’est tout de même marié à une Anglaise.

LA GARDE IMPÉRIALE : créée en 1804, la Garde impériale est une armée dans l’armée. Composée d’un état-major, de l’infanterie composée de grenadiers et de chasseurs à pied, de cavalerie, de l’artillerie, du génie, de la gendarmerie et de marins. Ils étaient mal vus par la ligne, car les soldats étaient mieux payés et n’intervenaient qu’en dernier recours, raison pour laquelle ils étaient surnommés les immortels. Ils étaient vêtus de bleu, et la tenue de combat des chasseurs à pied était composée d’épaulettes et d’un bonnet à poils afin d’impressionner l’ennemi par la taille et la carrure.

L’INFANTERIE LIGNE PRUSSIENNE : En 1807, la Prusse, ayant perdu une partie de ses territoires, transforme son armée, notamment l’infanterie de ligne. Les fantassins sont divisés en différentes catégories : les fantassins d’élite, les fusiliers, les grenadiers et les mousquetaires dont était composée la majorité des régiments de ligne. Leurs uniformes étaient noirs et verts.

KING’S GERMAN LEGION : Suite au décès de la Reine Anne Stuart, le trône anglais fut donné en 1714 à l’Électeur du Hanovre. Les liens se renforcèrent, de nombreux soldats s’installèrent en Angleterre et des unités furent incorporées à l’armée britannique sous le nom de King’s German Legion. Cette légion a eu un rôle essentiel dans la défense à Waterloo, mais se trouva presque décapitée dans la défense de la ferme de la Haie-Sainte. Le régiment d’infanterie de ligne était habillé en rouge équipé d’une carabine Brown bess, et le régiment d’infanterie légère était vêtu de vert foncé, armé d’une carabine baker.

GUILLAUME II D’ORANGE (1792-1849) : Prince héritier de la couronne des Pays-Bas qui viennent d’annexer la Belgique, il est blessé à l’épaule à Waterloo. Son père fait construire la butte du Lion en 1826 à l’endroit même où il aurait été blessé. Guillaume II deviendra roi des Pays-Bas en 1840.

COMTE D’UXBRIDGE (1768-1854) : Second de Wellington, exemplaire aux Quatre-Bras, il perd une jambe dans les combats à Waterloo, membre qui une fois déterré fera l’objet d’un culte. Il obtiendra un haut poste de Wellington, devenu alors Premier ministre.

Régiment d’infanterie écossais © Ooh ! Collective
Régiment d’infanterie écossais © Ooh ! Collective

Sources 

BONAPARTE, Napoléon. Lettre de Napoléon à Joséphine [en ligne]. Bibliothèque électronique de Lisieux. Disponible sur : <http://www.bmlisieux.com/curiosa/napoleon.htm> (consulté le 01/07/2013)

BRUTSAERT, Emmanuel (dir.). Histoire et Patrimoine des Communes de Belgique. Provinces du Brabant wallon. Bruxelles : Éditions Racine, 2008, 86p

CLUNY, Claude-Michel. Waterloo – Mythologie des lieux. Paris : Éditions La Différence, 2012

MONIER, Bruno (dir.). Waterloo : La bataille – La reconstitution. Issy-Beaux Arts magazine, 2010

Le rite des tsars de Kalyady (Tsars de Noël) [en ligne]. UNESCO. disponible sur : <http://www.unesco.org/culture/ich/fr/USL/00308> (consulté le 01/07/2013)

Dictionnaires :

[S.a]. Le Petit Robert des noms propres. Paris : Le Robert, 1994.

Dictionnaire Larousse [en ligne]. Disponible sur : <http://www.larousse.fr/> (consulté le 01/07/2013)

Liens utiles

Site officiel de la Province du Brabant Wallon : http://www.brabantwallon.be/

Page Facebook de la fédération du tourisme de la Province du Brabant Wallon : https://www.facebook.com/pages/Destination-Brabant-wallon/507728419283539

Site officiel du Champ de bataille de Waterloo : http://www.waterloo1815.be/

Site officiel de la Maison du Tourisme de Waterloo : www.waterloo-tourisme.be

Site du musée Wellington : www.museewellington.be

Site de Musique en Wallonie : http://www.musiwall.ulg.ac.be/

A écouter :

François-Joseph Gossec, Berthe : "Nous n'avons qu'une âme". Interprété par E. Gäbele, T. Lenaerts, B. Giaux, C. Bayet, M. Haag, B. Woltèche et G. Penson © et ℗ Musique en Wallonie