Patrimoine vivant Wallonie-Bruxelles


L’art du cristal au Val Saint LambertL’art du cristal au Val Saint Lambert

  • « J'ai fait un flacon à parfum de ma conception et là, je suis super fier, c'était un cadeau de Guerlain pour Barak Obama ! »
  • « En se remettant en question, ils évoluent, ils ne sont jamais contents de ce qu'ils font (...) et c'est comme cela qu'on arrive à évoluer jusqu'au travail suprême... »
  • « J'ai encore plein de choses à apprendre et ça, c'est bénéfique »

C'est quoi ?

La légende Phénicienne ou le fantôme de sable, rapportée par Pline le jeune

« Il y a plusieurs millénaires avant J.-C., le voyage était long d'Égypte en Phénicie. Des marchands phéniciens s'arrêtèrent pour la nuit sur le sable confortable des rives du fleuve Belus, près de Sidon. Le feu de camp fut allumé sur le sable entre les briques de natron utilisé à l'époque dans la teinture des lainages. Le repas pris, après les palabres d'usages, les récits de voyage, ils s'endormirent ...

À l'aube, le premier réveillé s'en fut près des feux mourants pour chauffer un peu d'eau. Ses cris éveillèrent ses compagnons. Que se passe-t-il ? Tremblant, il montra les briques de natron au contact du sable transformées en joyaux transparents, scintillants et durs. L'intervention des dieux ne faisait pas de doute. »

Le verre – son état, son histoire [en ligne]. Mons : Applicascience. Disponible sur : http://portail.umons.ac.be/FR/universite/facultes/fpms/applicasciences/Documents/RessourcesPedag/Verre_etat_histoire.pdf (consulté le 22/08/2012)

L'art du cristal

« Luxe naturel ou nature luxueuse ? Le cristal est un symbole de magistrale magie qui marie harmonieusement les quatre éléments naturels : terre (la matière première étant le sable), air (soufflage), feu (four de fusion) et eau (refroidissement). Chaque produit est unique, soufflé à la bouche, taillé et fini à la main. Il s'agit dès lors d'un art artisanal que le Val Saint Lambert maîtrise depuis près de 200 ans.

Encrier revanche "bousillé" Collection Musée du Verre de Charleroi © Paul Louis
Encrier revanche "bousillé" Collection Musée du Verre de Charleroi

© Paul Louis

Le cristal pur du Val Saint Lambert est réputé pour être l'un des plus limpides au monde. Tout commence par une composition de produits sélectionnés avec soin : un mélange de sable, potasse et soude.

Chauffées à 1400°C, les matières premières fusionnent en une masse sirupeuse. Au moyen d'une canne creuse en métal, le souffleur de verre cueille une "paraison" du four. Il souffle pour faire naître une bulle, à l'air libre ou à l'aide d'un moule. Le soufflage du verre est l'une des plus anciennes techniques de la verrerie. Au Val Saint Lambert, elle est transmise de père en fils et de fils en petit-fils.

Lorsque la forme est déterminée, le cristal est placé sur un tapis roulant. Dans le tunnel de refroidissement, les tensions présentes dans le verre à la suite du moulage et du réchauffage, disparaissent progressivement. Dans la "section froide", le cristal passe ensuite entre les mains du tailleur. C'est la taille et le polissage qui confèrent au cristal son caractère, sa transparence et son éclat uniques. La finition –gravure, eau-forte, sablage, émaillage, etc. — détermine elle aussi le caractère final. [...]

Le spectre de couleurs typiques de Val Saint Lambert englobe le bleu cobalt, le bleu saphir, le bleu marquise, le bleu pétrole, le vert, le vert de Chine, le jaune du Japon, le rose, l'améthyste, le fuchsia, le violet, le rouge matin, le quartz et le noir. Par ailleurs, des techniques de taille spécialisées déterminent l'aspect ainsi que les reflets spécifiques de la lumière. : diamant, étoile, croix, feston, barque, grain de sel, feuille de palme, perle, amande, olive, boule, bambou ou encore, taille oblique... » (1)

Préparation du cristal dans le four

"Il y a d'abord l'enfournement ; les matières premières additionnées de groisil sont versées dans le four à bassin à l'aide de grands containers. Le four est chauffé à 1430 degrés : la température de fusion du cristal. La composition fond et s'affine. [...] Le mélange ne sera manipulé que le surlendemain de sa mise au four. La température descend à 1130 degrés, la matière est alors plastique et malléable et le verrier peut cueillir son cristal. Le cristal refroidit rapidement, le verrier doit régulièrement réchauffer sa paraison afin d'obtenir une température d'environ 1000 degrés pour pouvoir la travailler." (2)

Louis Leloup, maître cristallier devenu artiste indépendant après une trentaine d'années de travail au Val Saint Lambert, « compose son cristal comme un maître queux prépare une recette de cuisine.

Mélangés dans un creuset chauffé à plus de mille deux cents degrés, les éléments qui entrent dans sa composition de base sont du sable, du minium de plomb, du carbonate de soude et de l'oxyde d'antimoine.

[...] Dans son atelier, Louis Leloup met sa technique au seul service de son imagination. Intuitivement, quand il réalise la pièce qu'il a dessinée à la craie sur le sol ou dans son imaginaire, ses gestes se succèdent à la manière d'un pianiste qui caresse les touches de son piano quand il joue son air préféré, dans un mouvement fluide, sans hésitation et sans fausse note.

C'est souvent sur un air d'opéra qu'il danse, sachant doser son mouvement, pour donner sa forme au cristal qu'il tient au bout de sa canne. » (3)

(1) Art du Cristal [en ligne]. Seraing : Val Saint Lambert. Disponible sur : http://www.val-saint-lambert.com/#/index/art-du-cristal/lang/fr (consulté le 22/08/2012)

(2)Val Saint Lambert, dossier pédagogique, 2011

(3) DELVAUX, Christiane, DRICOT, Thierry (Illus.). Louis Leloup danse avec le cristal. Pixel Images, 2006, p 34.

Louis Leloup © Ooh! Collective
Louis Leloup © Ooh! Collective

Ça se passe où ?

Les cristalleries du Val Saint Lambert se situent sur le site d'une ancienne abbaye de Seraing, ville de la province de Liège, en Belgique.

Ce site se compose du Château et de son Abbaye cistercienne érigés au début du XIIIe siècle. L'abbaye cistercienne a été détruite par les troupes napoléoniennes.

« Riche d'un long passé industriel internationalement reconnu, le Château vient d'être complètement restauré.

L'Abbaye, quant à elle, a préservé une empreinte plus marquée de ses anciens occupants. On y trouve à travers ses vieilles colonnes de pierre et ses plafonds en ogive l'atmosphère d'antan propice à la sérénité. »

Le Val Saint Lambert [en ligne]. Seraing, cité de demain . Disponible sur : http://www.seraing.be/-Le-Val-Saint-Lambert-.html (consulté le 22/08/2012)

C'est quand ?

Tout au long de l'année

Dorure à la main © Ooh! Collective
Dorure à la main © Ooh! Collective

Un brin d’évasion

Les cristalliers des Alpes

Il y a 15 millions d'années, démarre le processus de cristallisation de l'un des trésors du Mont Blanc : les cristaux de quartz. Camouflés dans les cavités des parois, leur cueillette se mérite et demande au cristallier une grande connaissance de la montagne et une condition physique à toute épreuve. Effectivement la recherche de ces cristaux s'effectue souvent à plus de 3000 mètres d'altitude dans des zones dangereuses, sur des roches instables. La quête de ces cristaux est une tradition ancestrale, qui se transmet souvent de père en fils et demande une double passion : la minéralogie et la montagne.

Après avoir repéré la cavité naturelle qui abrite les cristaux, appelée localement le four, le cristallier, fort de ces connaissances géologiques, escalade la paroi, ou la descend en rappel, afin de trouver ces richesses si jalousement défendues par la montagne. Le vrai trésor est de découvrir un four inexploité et mûr, ce qui signifie que les cristaux sont accessibles sans marteau. Le cristallier n'a alors qu'à cueillir sa récolte.

L'un des pionniers, le chasseur de chamois et cristallier Jacques Balmat entre dans la légende en 1786 pour avoir atteint le sommet du Mont-Blanc. De chasseur cristallier à guide cristallier, les siècles ont passé, mais la tradition perdure dans la vallée formant des montagnards de terrain hors pair, pour le bonheur des collectionneurs minéralogistes.

Cueillir le cristal © Ooh! Collective
Cueillir le cristal © Ooh! Collective

Un brin d'histoire

Histoire du Val Saint Lambert

« Au Moyen Âge, la Principauté de Liège est un territoire indépendant au sein de l'Europe occidentale. Elle est dirigée par un puissant prince-évêque qui allie pouvoir religieux et politique. À Seraing, au début du XIIIe siècle au lieu dit "le Champ des Maures", le Prince-Evêque Hugues de Pierpont fait don de ses terres aux Cisterciens, afin d'y fonder une abbaye... Bâtisseurs infatigables, les moines canalisent les ruisseaux, créent des étangs, assèchent les marais, exploitent le charbon découvert dans le sol et construisent une église et des bâtiments monastiques. Seule une partie de l'abbaye primitive est toujours visible à l'heure actuelle. Les pèlerins se faisant de plus en plus nombreux, un important bâtiment destiné à l'accueil des hôtes s'ajoute à l'abbaye en 1629 : c'est la Maison des Étrangers. Elle existe toujours.

Suite à la Révolution française, Liège perd son autonomie. Suivant les lois de la république, les ordres religieux sont supprimés et leurs biens confisqués. Les abbés sont évacués et l'abbaye est mise aux enchères le 10 juillet 1797. C'est le citoyen Deneef qui en fait l'acquisition. Il détruit l'église abbatiale et transforme les bâtiments pour en faire une filature de lin. Mais sa filature n'aura pas de succès !

Un peu plus tard, après la chute de l'Empire, le chimiste Kemlin et le polytechnicien Lelièvre créent une cristallerie dans l'abbaye du Val Saint Lambert. L'endroit est idéal : la Meuse et la grand-route sont proches, les bâtiments sont grands et on trouve aux alentours toutes les matières premières et de la main-d'oeuvre de qualité. » (1)

« En juin 1826, de la fumée s'échappe de l'abbaye cistercienne de Seraing : le premier four de la cristallerie Val Saint Lambert est activé. Très vite, Val Saint Lambert se développe jusqu'à devenir l'épicentre de l'industrie de cristal belge. Toutes les conditions sont réunies pour une industrie florissante : la proximité de la Meuse, une région charbonnière, un réseau ferroviaire, sans oublier les gigantesques pièces du cloître qui se prêtent parfaitement aux activités artistiques et artisanales à grande échelle.

À la fin du XIXe siècle, Val Saint Lambert est en plein essor. Le site autour de l'ancienne abbaye est devenu un impressionnant village comportant plus de 180 logements d'ouvriers avec jardinets, une école, un magasin et même un hôpital. Dans les cristalleries qui ont entre-temps acquis une renommée mondiale, quelque 5.000 collaborateurs fabriquent chaque jour 120.000 créations uniques de cristal. » (2)

Au début du XXe sont créés les plus grands lustres en cristal au monde : deux lustres monumentaux, pour le palais du maharadja Gwalior en Inde. Pesant 3,5 tonnes et mesurant 13 mètres de haut, l'architecte aurait fait tester la résistance du plafond en menant 10 éléphants au premier étage.

« La Première Guerre mondiale met brusquement fin à l'expansion. Différents marchés importants disparaissent : les Balkans, les tsars de Russie, l'Allemagne. La crise mondiale de 1929 et les bombardements de la Seconde Guerre mondiale précipitent le déclin de la cristallerie. Il faut attendre les années 1960 et 1970 pour que deux innovations importantes insufflent une nouvelle vie au Val Saint Lambert : l'introduction du disque diamant permettant de mieux tailler et graver, ainsi que le remplacement du traditionnel four à pot par un four à bassin qui permet de fondre en permanence les matières premières pour obtenir du verre liquide.

À partir des années 1970, plusieurs restructurations et reprises marquent l'histoire du Val Saint Lambert. [...] » (2)

« À l'heure actuelle, le cristal est toujours soufflé de façon artisanale le long des rives de la Meuse. [...] L'art du cristal naît de matériaux naturels et est transmis de père en fils depuis de nombreuses générations.

En tant que fournisseur de la Cour belge et fabricant de pièces prestigieuses et uniques, Val Saint Lambert est célèbre pour son cristal doublé, coloré et taillé. La marque collabore régulièrement avec des designers internationaux célèbres, permettant ainsi de donner naissance à des oeuvres contemporaines, témoins du savoir-faire ancestral de la cristallerie belge. » (3)

(1) Val Saint Lambert, dossier pédagogique, 2011.

(2) Hier [en ligne]. Seraing : Val Saint Lambert. Disponible sur : http://www.val-saint-lambert.com/#/about/hier/lang/fr (consulté le 22/08/2012)

(3) Aujourd'hui [en ligne]. Seraing : Val Saint Lambert. Disponible sur : http://www.val-saint-lambert.com/#/about/aujourdhui/lang/fr (consulté le 22/08/2012)

Décor et finition © Ooh! Collective
Décor et finition © Ooh! Collective

Un brin de poésie

Viens lentement t'asseoir

Viens lentement t'asseoir
Près du parterre dont le soir
Ferme les fleurs de tranquille lumière,
Laisse filtrer la grande nuit en toi :
Nous sommes trop heureux pour que sa mer d'effroi
Trouble notre prière.

Là-haut, le pur cristal des étoiles s'éclaire :
Voici le firmament plus net et translucide
Qu'un étang bleu ou qu'un vitrail d'abside ;
Et puis voici le ciel qui regarde à travers.

Les mille voix de l'énorme mystère
Parlent autour de toi,
Les mille lois de la nature entière
Bougent autour de toi,
Les arcs d'argent de l'invisible
Prennent ton âme et sa ferveur pour cible.
Mais tu n'as peur, oh ! simple coeur,
Mais tu n'as peur, puisque ta foi
Est que toute la terre collabore
À cet amour que fit éclore
La vie et son mystère en toi.

Joins donc les mains tranquillement
Et doucement adore ;
Un grand conseil de pureté
Flotte, comme une étrange aurore,
Sous les minuits du firmament.

Émile Verhaeren

Petit abécédaire

LE CRISTAL : « Le cristal est un verre qui contient au moins 24 % de plomb (norme européenne actuelle). Si la teneur est inférieure, on parlera de cristallin au plomb, qui recouvre les anciennes appellations de demi-cristal (environ 15%) et de cristallin (environ 10%). Le cristal supérieur en contient 30%. Au Val Saint Lambert, il y a eu jusque 33% de plomb.

Les principaux composants :

Le sable : 61%, la source principale de la silice (SIO2). Attention : ce n'est pas le même sable qu'à la plage. C'est du sable de carrière purifié. Le sable utilisé provient de la région de Mol et de Lommel. Le sable blanc est tamisé et lavé afin d'en éliminer au maximum les impuretés. L'oxyde de plomb : 24%, sous sa forme Pb3O4. Il a un pouvoir stabilisant et sert surtout à améliorer l'éclat et la sonorité du cristal.

La potasse : 9%, elle sert de fondant. Au Val Saint Lambert, si on utilise la potasse en plus grande quantité que la soude, c'est parce qu'elle améliore l'éclat et la dureté du cristal.

La soude : 4%, sert également de fondant.

Les 2% restant sont composés d'affinants et de décolorants. » (1)

Oxyde de plomb, silice, potasse et soude © Reporters Belgium
Oxyde de plomb, silice, potasse et soude © Reporters Belgium

CUEILLIR UNE PARAISON : la paraison est une masse de cristal (ou de verre) en fusion qui une fois « cueillie », c'est à dire, récoltée, est arrondie sur le marbre après avoir été soufflée.

LOUIS LELOUP : originaire de Seraing, ce maître-verrier travaille dans les cristalleries du Val Saint Lambert durant une trentaine d'années, avant de devenir un artiste indépendant lui permettant de donner libre cours à ses créations artistiques. Son talent est consacré par l'ouverture du musée Louis Leloup à Kyoto au Japon en 1997. Ce musée regroupe plus de 600 pièces. À la fin des années 1950, « il invente la technique du soufflage à plusieurs cannes, qui permet notamment la création de pièces statuaires exigeant parfois plusieurs dizaines de kilos de cristal. Cette invention est sans doute l'apport le plus significatif de Louis Leloup à l'Art verrier contemporain. » (2)

LE MOULAGE : « Après le cueillage du cristal dans le four de fusion, le verrier souffle dans un moule pour lui donner une forme régulière (production de vases, coupes, carafes, flacons... en cristal clair ou coloré). Pour les petites séries (environ 100 pièces), on utilise des moules en bois (poirier), tandis que pour les séries plus importantes, ils seront en fonte ou en aluminium. » (1)

LA PRESSE : « Dans certains cas, le cristal n'est pas soufflé à la bouche mais pressé : fabrication de cendriers, chandeliers, presse-papiers, sous-verre, animaux,... » (1)

LE SOUFFLAGE : « c'est une des plus anciennes techniques dans la production verrière. Avec une canne creuse en métal, le verrier cueille une certaine quantité de cristal fondu, la paraison, dans le four et lui donne forme en soufflant de l'air dans la canne. Le soufflage peut se faire à l'air libre ou à l'aide d'un moule. Pour les pièces plus importantes, les verriers utilisent de l'air comprimé. Lorsque la pièce est soufflée, il reste à l'intérieur de cette pièce des tensions internes. Pour empêcher que la pièce n'éclate au refroidissement, elle doit être neutralisée à une température constante de 430 degrés. La durée de la neutralisation dépend de la quantité de cristal (un verre à vin, environ 2 heures). La pièce redevenue progressivement à température à ambiante, on peut poursuivre par l'opération à froid. » (1)

LE VERRE :  « Le verre est un matériau dur, fragile (cassant) et transparent. Pour réaliser du verre, on utilise toute une série d'éléments chimiques que l'on porte à une très haute température pour en faire fondre tous les composants et les transformer en verre. » (1)

Val Saint Lambert, dossier pédagogique, 2011.

Louis Leloup [en ligne]Seraing, cité de demain. Disponible sur : <http://www.seraing.be/Louis-Leloup.html> (consulté le 22/08/2012)

Sources

PLUYMAEKERS Anne, KREMER Christine. Val Saint Lmabert : 180 ans de savoir-faire et de création. Waterloo : Renaissance du livre, 2007, 157 p.

Val Saint Lambert, dossier pédagogique. Seraing, 2011.

DELVEAUX Christiane, DRICOT Thierry (illus.). Louis Leloup danse avec le cristal. Pixel Images, 2006

PHILIPPE Joseph. Jean Pire : Maître tailleur verrier du pays de Liège. Liège : Éditions du Céfal, 1999, 95p.

Val Saint Lambert [en ligne]. Val Saint Lambert. Disponible sur : http://www.val-saint-lambert.com/#/index/html/lang/fr (consulté le 22/08/2012)

Le Val Saint Lambert [en ligne]. Seraing, cité de demain . Disponible sur : http://www.seraing.be/-Le-Val-Saint-Lambert-.html (consulté le 22/08/2012)

Club de Minéralogie de Chamonix [en ligne]. Disponible sur : http://www.mineralogie-chamonix.org/ (consulté le 03/09/2012)

CHARLET Jean-Franck. Les cristalliers des massifs alpins [en ligne] . Disponible sur : http://membres.multimania.fr/laurentGUY/nouvelle2.htm (consulté le 22/08/2012)

VERHAEREN Émile. Viens lentement t'asseoir [en ligne]. Les grands classiques. Disponible sur : http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/emile_verhaeren/viens_lentement_t_asseoir.html (consulté le 22/08/2012)

Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales. Portail Lexical [en ligne]. Disponible sur : http://www.cnrtl.fr/portail/ (consulté le 21/08/2012)

Liens utiles

Site officiel de la Province de Liège : http://www.provincedeliege.be/portail/

Site du Val Saint Lambert : http://www.val-saint-lambert.com/

À écouter :

Nicole Barré, Piste 16 de l'album Piano Mélodies