Patrimoine vivant Wallonie-Bruxelles


Le savoir-faire des dentellières à Binche et EnghienLe savoir-faire des dentellières à Binche et Enghien

C'est quoi ?

« Vouloir remonter à l’origine de la dentelle, c’est faire œuvre de mythologie,
tant sont passionnelles et incertaines les théories touchant cet art très ancien ;
les étymologistes signalent le terme en 1549 ; ce mot serait une extension
de sens de dentele, petite dent… »

« Pour réaliser un point de neige simple, il faut 12 fuseaux,
en 6 paires disposées, 2 à 2, autour de 3 épingles. »

Marie-Louise PIVETTA, Extrait de Binche, dentelles et métiers d’art. Page 3 et 7

Plus Oultre
Devise des dentellières de Binche

« 152 000 évolutions pour un dessin de 10 cm, ce qui signifie 77 mouvements à la minute » (1)
C’est dans la danse effrénée de fuseaux animés par des doigts comme munis d’une propre conscience, sous le chant du cliquetis des bois qui se frôlent, se heurtent, passant de droite à gauche, dessus ou dessous, que les dentellières de Binche et d’Enghien perpétuent un savoir-faire séculaire, maniant avec grâce la complexité d’un réseau de fils d’une rare finesse.
Régulièrement le rythme se modifie, les doigts s’arrêtent, plantent une épingle, la dentellière ralentit pour amorcer un virage, les fils se resserrent, laissant place à un silence, une ouverture. Jeu de pleins et de vides. C’est dans cet assemblage complexe d’invisibles, que naît la dentelle de Binche et d’Enghien, fille de la patience et oeuvre magique d’une grande légèreté.

Dentelle aux fuseaux © Ooh ! Collective
Dentelle aux fuseaux © Ooh ! Collective

Mentionnée pour la première fois en 1697, la dentelle de Binche serait née de celle d’Anvers et de Valenciennes.
Le Binche est une dentelle à fil continu, caractérisée par la finesse de son fil. Elle est composée de différents points mêlés les uns aux autres et sa réalisation nécessite la maîtrise des différentes techniques de fil continu.
« On peut y reconnaitre du toilé, du grillé, du fond de Paris, du fond de Flandre, du point d’esprit et bien sûr, le si caractéristique fond de neige. [...] Il donne au Binche une allure féérique et ce n’est d’ailleurs pas par hasard que les dentellières brugeoises qui s’approprieront le Binche à la fin du XIXe nommeront celui-ci « point de fée ». (1)

Les débuts du long apprentissage de l’art de la dentellière commencent par des répétitions de croiser, tordre, placer les épingles et lire les dessins techniques. Une œuvre est toujours au préalable dessinée sur papier.
Le travail du fil coupé permet à plusieurs dentellières de travailler sur un même ouvrage et de réaliser des oeuvres de grande taille par assemblage. Savoir être présent et prendre les bonnes décisions au bon moment et au bon endroit de l’oeuvre : où couper ? Où rajouter du fil en accrochant les autres fuseaux ? Dextérité et minutie sont de mise.
La technique de la dentelle à fil continu est plus complexe et demande une plus grande maîtrise. Ici, le nombre de fuseaux de départ doit être identique à l’arrivée. Même si certains fuseaux sont laissés de côté à un moment de la réalisation, il faut les faire avancer tous dans le corps du travail, et une réalisation nécessite parfois 500 fuseaux ! (3)
C’est grâce à la création de l’école de dentellières à Binche qui a concrètement permis de ne pas laisser disparaître cet art dans les années 1950 et dont les cours sont aujourd’hui fréquentés par 150 élèves, ainsi que la création de l’association du Centre de la Dentelle et des Métiers d’Art de Binche et l’ouverture de centres tels que Les Fuseaux d’Enghien, que cet art et tradition peut perdurer et s’offrir aux générations à venir.

  1. MONTUPET, Janine, SCHOELLER, Ghislaine. Fabuleuses dentelles, Paris : Robert Laffont, 1988, p150. In : PIVETTA, Marie-Louise. Binche, dentelles et métiers d’art, p 9

  2. VANBELLINGEN, Guy. La dentelle de Binche. Imprimerie provinciale du Hainaut, 2010, p 23

  3. PIVETTA, Marie-Louise. Binche, dentelles et métiers d’art.

Dentellière à l’ouvrage Atelier Le Fuseau à Binche © Ooh ! Collective
Dentellière à l’ouvrage Atelier Le Fuseau à Binche © Ooh ! Collective

Ça se passe où ?

Binche et Enghien sont toutes deux situées dans la province du Hainaut, respectivement au sud et sud-ouest de Bruxelles.

Binche

« Au XIIe siècle, Yolande de Gueldre, veuve du comte Baudouin III de Hainaut, fonde la ville de Binche. Baudouin IV de Hainaut, son fils, la fortifie pour qu’elle devienne une des villes fortes du comté face au royaume de France.
Rapidement, Binche prospère tant pour ses lieux d’échanges commerciaux de la région que pour ses centres de production. [...] C’est sous le règne de Charles Quint, Empereur germanique, Roi d’Espagne et Comte de Hainaut, que la ville atteint son summum. [...]
De 1554 jusqu’au début du XVIIIe siècle, la ville et ses campagnes sont pillées par les troupes du Roi de France Henri II et notre région n’est qu’un vaste champ de bataille où s’affrontent les puissances européennes. 
La révolution industrielle bouleverse tout. Les ouvriers à domicile, cordonniers, dentellières et tailleurs se comptent par milliers. [...]
Après la seconde guerre mondiale, l’activité reprend de plus belle et Binche connait ses plus belles années de la confection. Des milliers d’ouvrières affluent en ville pour travailler dans les ateliers binchois qui ont poussé comme des champignons. Mais après les années 1970, la crise s’installe : les industries et les confections ferment. [...]
Aujourd’hui, Binche s’est reconvertie dans le tourisme grâce à son célèbre folklore, son incroyable patrimoine architectural et dans le développement de son artisanat. »

Un peu d’histoire… [en ligne]. Site officiel de la ville de Binche. Disponible sur : <http://www.binche.be/vie-pratique/vie-pratique/?searchterm=histoire%20de%20la%20ville> (consulté le 25/07/2013) 

Enghien

Fief des comtes de Hainaut, érigé en duché vers 1566 en faveur de Louis Ier de Bourbon, 1er prince de Condé, Enghien est un ancien pôle dentellier. C’est la Chantilly noire qui, au XIXe siècle, a fait la réputation de la région.
Créés en 2005, Les Fuseaux d’Enghien sont un club et un atelier d’apprentissage et d’approfondissement de l’art de la dentelle. La qualité des ouvrages leur a permis de faire partie des « Métiers d’Art du Hainaut » et de l’OBD ouvrant ainsi la porte à de nombreux évènements tels que des expositions nationales et internationales, des journées du patrimoine, ou encore des parcours d’artistes, permettant ainsi de promouvoir leur patrimoine. (1)

  1. Les Fuseaux d’Enghien [en ligne]. Disponible sur : <http://www.lesfuseauxdenghien.be/> (consulté le 25/07/2013) 

Eglise Saint-Nicolas à Enghien © Ooh ! Collective
Eglise Saint-Nicolas à Enghien © Ooh ! Collective

C'est quand ?

… tant que l’homme sera assoiffé de patience…mais chaque jour de l’année sauf en période de repos, en centres d’apprentissages …

Un brin d’évasion

La confection du noken, un art aussi précieux que l’art de la dentelle

« Le noken est un sac noué ou tissé à la main à partir de fibre de bois ou de feuilles par les communautés des provinces indonésiennes de Papouasie et de Papouasie occidentale. Les hommes et les femmes s’en servent pour transporter le produit des plantations, la pêche maritime ou lacustre, le bois de chauffe, les bébés ou les petits animaux, ainsi que pour faire les courses et ranger des affaires à la maison. Le noken peut aussi se porter souvent à l’occasion de fêtes traditionnelles ou être offert en signe de paix. La méthode de fabrication du noken varie selon les communautés mais, en général, on coupe les branches, les tiges ou l’écorce de petits arbres ou d’arbustes qu’on met sur le feu et qu’on fait tremper dans l’eau. La fibre de bois qui reste est séchée, puis tournée pour obtenir un gros fil ou de la ficelle qu’on colore parfois avec des teintures naturelles. Cette ficelle est nouée à la main pour réaliser des filets de différents points et modèles. Le procédé requiert une grande dextérité manuelle, de l’attention et un sens artistique, et prend plusieurs mois à maîtriser. Néanmoins, le nombre de personnes qui fabriquent et utilisent le noken est en train de se réduire. Les facteurs qui menacent sa survie sont la prise de conscience insuffisante, l’affaiblissement de la transmission traditionnelle, le déclin du nombre d’artisans, la concurrence des sacs industriels, les problèmes d’approvisionnement facile et rapide en matières premières traditionnelles et l’évolution des valeurs culturelles du noken. »

L’art de nouer ou tisser le noken est inscrit en 2012 sur la Liste du patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde urgente

Le noken, sac multifonctionnel noué ou tissé, artisanat du peuple de Papouasie [en ligne]. UNESCO. Disponible sur :

<http://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=fr&pg=00011&USL=00619> (consulté le 25/07/2013) 

Confection du Noken © 2011 by Centre for Research and development of Culture
Confection du Noken © 2011 by Centre for Research and development of Culture

Un brin d'histoire

Histoire de la dentelle

La dentelle naît au XVIe siècle, tout au moins le nom dentelle apparaît pour la première fois en 1549. Elle se pratique de deux façons : l’une à l’aiguille qui dérive de la broderie et l’autre aux fuseaux, issue de la passementerie. C’est cette dernière qui est pratiquée à Binche.

« Pour tout amateur, le lien entre Binche et la dentelle est évident puisque la ville a donné son nom à une superbe dentelle aux fuseaux : le Binche.

C’est une dentelle à fils continus très légère, réalisée en un fil particulièrement fin, caractérisée par l’emploi du bien nommé fond de neige. Cette dentelle a connu son heure de gloire au XVIIIe siècle, plus précisément durant la première moitié de celui-ci. Pour le grand public, cependant, la dentelle de Binche est trop peu connue. Rares sont les personnes qui peuvent citer d’autres villes dentellières belges que Bruges et Bruxelles.
Pourtant, l’industrie dentellière binchoise, née au XVIIe, a été florissante jusqu’au dernier quart du XIXe.
La première archive mentionnant l’existence de la dentelle binchoise date de 1697. 
Le frivole XVIIIe siècle est le grand siècle de la dentelle. Elle est à la mode, une mode souvent fugace. On a peine à percevoir aujourd’hui que des marchands de Londres ou de Paris renvoyaient des dentelles dont le dessin datait de 3 ans ou même de l’année précédente.
Les barrières commerciales étant levées, le commerce de la dentelle prend une ampleur extraordinaire. Ce produit de luxe atteint des prix exorbitants et la dentelle devient le moyen de subsistance d’un nombre considérable d’ouvrières.
Des documents de 1750 et 1751 nous précisent que la population binchoise compte mille ouvrières dentellières et « qu’il s’y fait beaucoup de dentelles qui entretiennent les deux tiers de la ville ». Ces dentelles suivent un circuit commercial assez complexe, qui passe essentiellement par Bruxelles, et qui aboutit souvent aux Cours les plus prestigieuses.
La Révolution française et son cortège de destructions et massacres portent un coup terrible à l’industrie dentellière. Les clients, issus principalement de la noblesse et du clergé, s’ils ont la chance de survivre, sont souvent ruinés et contraints à l’émigration.
Il faudra attendre l’accession au pouvoir de Napoléon Bonaparte pour voir redémarrer la production des industries manufacturières de luxe.
Pour Binche, il était grand temps. En 1806, la ville ne comptait plus qu’un seul fabricant de dentelles. En 1832, la situation est rétablie ; plus de 600 dentellières sont officiellement répertoriées et un énorme commerce de contrebande avec la France bénéficie à la ville devenue quasi frontalière.
À la même époque, les Cours royales s’intéressent à nouveau à la dentelle binchoise. Lorsque son mariage avec le roi Léopold Ier est décidé, c’est à une Binchoise renommée que Louise-Marie, princesse d’Orléans, fille de Louis-Philippe, roi des Français, commande son voile de mariée.
Le nombre de dentellières ne cesse de croître à Binche : le sommet sera atteint en 1856 avec 1800 dentellières pour une population d’environ 6000 personnes.Victor Hugo lui-même, dans “Les Misérables”, se fera l’écho de la renommée de la dentelle binchoise, Cosette recevant de M. Gillenormand une robe en dentelle de Binche dans sa corbeille de noces.

Centre de la dentelle et des métiers d'art de Binche © Ooh ! Collective
Centre de la dentelle et des métiers d'art de Binche © Ooh ! Collective

Cependant, à Binche, comme ailleurs, la crise s’annonce.

Depuis 1830 environ, les Anglais produisent des imitations mécaniques de dentelle. Sans cesse améliorées, les machines anglaises finissent par produire des dentelles imitant à s’y méprendre la dentelle véritable. Pénétrant le continent, la dentelle mécanique s’impose en France sous le Second Empire. 
En raison de ses liens commerciaux privilégiés avec la France, Binche est très vite victime du succès grandissant de la dentelle mécanique.
Des 1800 ouvrières de 1856, il n’en reste plus que 1700 en 1859, 1650 en 1862, 1400 en 1863, 1000 en 1865. Le phénomène va s’amplifier rapidement car, à Binche, les nouvelles industries de la chaussure et du vêtement vont attirer une main-d’oeuvre féminine heureuse de trouver là un emploi stable et mieux rémunéré.
L’effondrement sera rapide : en 30 ans, on passe de 1000 à 6 dentellières ! La tradition dentellière ne s’interrompra pas à Binche, mais d’extrême justesse. En 1912, il ne reste que 4 ou 5 vieilles dentellières en activité.
Deux de celles - ci nous sont connues : Marie-Cécile Graux (1841 - 1925) et Lambertine-Augustine Degrève (1842 -1924). C’est cette dernière qui formera Nelly Robe (1892 - 1971), figure charnière de la tradition dentellière binchoise.
En effet, en 1950, les autorités communales binchoises, en parfait décalage avec le conformisme de l’époque, décident de créer une école de dentelle, afin de rendre vie à cet élément prestigieux du passé de la ville.
Nelly Robbe devient ainsi le premier professeur d’une école de dentelle qui compte aujourd’hui plus de 130 élèves. L’apprentissage de la dentelle aux fuseaux y dure 5 ans et, bien sûr, le Binche constitue l’étape finale de la formation.
La renommée de l’école - la seule en Belgique francophone à décerner aujourd’hui encore un diplôme de dentellière reconnu par l’État  -  est telle qu’elle compte de nombreuses élèves étrangères (françaises, luxembourgeoises, allemandes… et même, parfois, japonaises).
C’est ainsi que l’association du Centre de la Dentelle et des Métiers d’Art de Binche a vu le jour, en 1989, et engrangé de multiples satisfactions : lieu permanent d’exposition, engagement de deux dentellières professionnelles, reconnaissance officielle de la qualité des productions par un décret de la Région wallonne. »

Historique [en ligne]. Centre de la Dentelle et des Métiers d’Art de Binche. Disponible sur : <http://www.dentelledebinche.net/> (consulté le 23/07/2013)

Un brin de poésie

Chant en usage chez les dentellières, notamment le 26 juillet, jour de la Sainte Anne, leur patronne.

Le matin de la Sainte Anne

Quand vient le matin de Sainte Anne,
Notre cœur est rempli de joie,
Et nous allons toutes à l’ouvroir,
Et de l’ouvroir à l’église.

Nous marchons ensemble, deux à deux,
À l’offrande avec des chandelles de cire,
Nous entendons la grand messe ;
Nous choisissons Sainte Anne pour patronne.

Et quand la messe est terminée,
Nous sommes toutes si contentes de partir.
Et nous venons toutes de l’église,
Et de l’église à l’ouvroir.

Sinte Anna Nuchte

En als dear Sint’Anna nuchten komt,
Ons hertje die vol blydschaft is,
En wy gaen al near de werke,
En van de werke naer de kerke.

En wy gaen al t’samen paer en paer
Om met wassenkeersen te offer’n gaen,
En wy hooren de hoogmisse;
Wy kiezen Sint’Anna voor patroonisse.

En Als daer de misse wierd gedaen,
We zyn al zoo blyde van deure te gaen
En wy komen al van de kerke,
En van de kerke naer de Werke.

Chanson recueillie par Edmond de Coussemaker (1805-1876), juriste et musicologue, publiée en 1856 dans son ouvrage Chansons des Flamands de France.

Disponible sur le site : <http://home.nordnet.fr/~rgombert/Meteren/6e_partie.htm> (consulté le 23/07/2013)

Petit point de neige © Ooh Collective
Petit point de neige © Ooh Collective

Septembre

Il avait plu longtemps… Il avait plu sans cesse ;
L’été s’était traîné sous un ciel incertain
Et Septembre naissait ensoleillé, soudain,
Flambant comme une aurore ardente, enchanteresse.

Mon âme s’éveillait d’un long sommeil lointain
Où la mort avait mis le vide et la détresse…
Solitude du jour sans fin qui vous oppresse ;
Longueur du soir désert, qui, brusque, vous étreint.

Je m’en fus à la mer qui roulait son flot tendre
Ecumeux et nacré, toujours doux à mon cœur,
Dont la chanson parlait de joie, à s’y méprendre.

Septembre rougeoyait : splendeur d’apothéose !
Et son âme à l’amour s’ouvrait comme une fleur,
En effeuillant tes courts billets, pétales rose !...

Julienne-Marie Moulinasse (1893-1973)

Petit abécédaire

CROISER : signifie passer le fil de gauche au-dessus du fil de droite

FIL ÉGYPTIEN : fil d’une grande finesse, utilisé pour le Binche, à peine visible à l’oeil nu.

FOND DE NEIGE : âme du Binche, il doit son nom à sa ressemblance avec un flocon, mais on peut y voir un diamant ou une étoile. Il ne faut pas le confondre avec le point de neige qui est un point de Venise pratiqué à l’aiguille. (1)

POINT DE FÉE : nom donné au fond de neige par les dentellières brugeoises qui s’approprieront le Binche à la fin du XIXe. (1)

POINT ESPRIT : « Le point d'esprit est constitué par un travail analogue à celui de la bride de Venise. Il s'exécute le plus souvent avec 4 fils. Un de ceux-ci va et vient, de droite à gauche puis de gauche à droite, successivement au-dessus puis en dessous de chacun des trois autres. Les fils extérieurs déterminent la forme du point d'esprit qui peut être carré, ovale ou triangulaire. » (2)

SAINTE ANNE : sainte patronne des dentellières, Anne signifie « la Grâce, la gracieuse », elle est la mère de la Vierge Marie, l’épouse de Joachim et la grand-mère de Jésus.

TORDRE : passer le fil de droite au-dessus du fil de gauche.

  1. VANBELLINGEN, Guy. La dentelle de Binche. Imprimerie provinciale du Hainaut, 2010, p 23

(2) PAULIS, L. La Dentelle aux Fuseaux [en ligne]. Archive.org. Disponible sur : <http://archive.org/stream/ladentelleauxfus00paul/ladentelleauxfus00paul_djvu.txt> (consulté le 23/07/2013)

Sources 

MOULINASSE, Julienne-Marie. Chansons mauves – poèmes illustrés. Éditions des voix wallonnes, 1953

PIVETTA, Marie-Louise. Binche, dentelles et métiers d’art.

VANBELLINGEN, Guy. Arts en dentelle. Imprimerie provinciale du Hainaut, 2005.

VANBELLINGEN, Guy. La dentelle de Binche. Imprimerie provinciale du Hainaut, 2010.

Centre de la Dentelle et des Métiers d’Art de Binche [en ligne]. Disponible sur : <http://www.dentelledebinche.net/> (consulté le 23/07/2013)

Les fuseaux d’Enghien [en ligne]. Disponible sur : <http://www.lesfuseauxdenghien.be/> (consulté le 23/07/2013)

Ville d’Enghien [en ligne]. Disponible sur : <http://www.enghien-edingen.be> (consulté le 23/07/2013) 

Les Dentelles belges [en ligne]. Centre d’Enseignement de la Dentelle au Fuseau. Disponible sur : <http://www.ladentelledupuy.com/index.php?page=reportages_detail&id=63> (consulté le 23/07/2013)

Ville de Binche [en ligne]. Disponible sur : <http://www.binche.be/> (consulté le 23/07/2013)

Dictionnaire :

Dictionnaire Larousse [en ligne]. Disponible sur : <http://www.larousse.fr/> (consulté le 23/07/2013)

Liens utiles

Site officiel de la Province de Hainaut : http://www.hainaut.be/

Site du Centre de la Dentelle et des Métiers d’Art de Binche : http://www.dentelledebinche.net/

Site de l’atelier des Fuseaux d’Enghien : http://www.lesfuseauxdenghien.be/

Brabant wallon au fil des jours et des saisons. Editions de l’ARC, MCMXCVIII.

Site d’Art Troubadours : http://www.art-troubadours.com/index.html

A écouter :

HURTADO-ROS, Sandra, ZUCHETTO, Gérard. Troubadours Art Ensemble (interp.), Una Pastora, Otra mar, Sephardic and troubadour songs, 2010